Rôle de l'école dans l'émancipation politique et le combat contre la discrimination sociale de la femme burundaise de 1962-2012
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Bibliothèque Centrale | 396.4 NDA. (Browse shelf) | 1 | Not For Loan | 5010000161958 |
Mémoire présenté et défendu publiquement en vue de l'obtention du grade de Licencié en Histoire. Option : Enseignement et Recherche.
Résumé,
Le présent travail intitulé "Rôle de l'école dans l'émancipation politique et le combat contre la discrimination sociale de la femme burundaise (de 1962 à 2012) " avait pour objectif de monter comment la femme burundaise a dépassé le statut que lui conférait la coutume pour assumer des rôles en dehors de son foyer grâce à la scolarisation féminine.
Ainsi, l'hypothèse de notre travail était la suivante : l'école est un facteur privilégié pour le changement des mentalités.
L'accès à l'école par la fille burundaise ara des effets positifs à propos de sa participation dans la vie politique du pays. La participation des femmes au processus de paix d'Arusha est un fait historique à travers lequel les femmes voient le début de leur intégration dans les instances de responsabilité même si le quota d'un minimum de 30% n'a pas été partout respecté.
Sur cinq partis politiques représentés à l'Assemblée Nationale en 2005, trois partis politiques comptaient plus de 30% de femmes au niveau de leurs comités exécutifs. Au niveau du gouvernement, la femme burundaise est parvenue à occuper, de 1990 a 2012, le poste de premier Ministère après les élections de 1993 et le poste de deuxième Vice-président de la République après celles de 2005. En plus, des femmes sont parvenues à être à la tête de pas mal de ministère des finances des relations extérieures et de la coopération, de la justice, de la santé et de lutte contre le SIDA et de la fonction publique et la sécurité sociale.
Au niveau de la présidence de la République en 2012, les femmes son représentées à une proportion de 24,4%. Au pouvoir judiciaire, la représentant féminine est de 50% aux postes du président de la cour administrative, président du parquet Général près de la cour Anti-corruption, président du Tribunal du Travail et de 100% aux postes de présidents et Vice Président de la cour constitutionnelle en 2012. Au niveau des institutions paraétatiques, la moyenne générale des femmes s'élève à 34% pour l'année 2012. Au niveau de l'administration parlementaire, les femmes ont occupé les postes de responsabilité à un taux de 31,5% pour l'année 2012. Au niveau de la diplomatie burundaise, il y a eu une amélioration depuis 2010 à 2012 où le quota a été toujours supérieur à 30%. Le taux de femmes aux postes de responsabilité au niveau du ministère de la santé a progressé de 2008 à 2012 en passant de 8 à 16,6%. Le taux de femmes aux postes de responsabilité au sein des conseils a progressé de 1995 à 2007 en passant de 10 à 25 % Pour le cas du Conseil Economique et Sociale et de 11 à 40 % pour celui du Conseil National de la Communication.
Dans le secteur social, un pas est franchi dans la lutte contre les violences basées sur le genre. Les statistiques des victimes sont passées de 422 en 2010 à 337 en 2011. Le geste posé par la femme instruite à l'endroit des victimes de ces violences est couronné du succès car les cas assistés sont passés de 410 en 2010 à 210 en 2011.
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