Mémoire présenté et défendu publiquement en vue de l'obtention du grade d'Ingénieur Industriel en Technologie des Industries Agro-Alimentaires.

Résumé,

Dans les pays en voie de développement, où il n'existe pas de législation alimentaire (sans réglementation ni norme en rapport avec les aliments), on se heurte à un problème de rencontrer sur le marché des produits qui ne sont pas de bonne qualité microbiologique. La consommation de ces produis constitue donc un grand danger pour la santé animale.

Nous avons aussi mené une étude sur la qualité microbiologique des aliments pour bétail commercialisés dans la ville de GITEGA pour évaluer ce risque chez les consommateurs (le bétail) de ces aliments.
Pour mener à bien ce travail, une série d'échantillons portant sur " concentré vache laitière, concentré veau, farine d'os, tourteau palmiste, tourteau coton ainsi que le pet son (blé)", ont été analysés.

Les paramètres de qualité qui ont été déterminés sont de deux sortes :

- La flore bactérienne : Coliformes, Salmonella, Streptococcus faecalis, Staphylcaccus aureus.
- La teneur en eau.

Au terme de ce travail, nous avons constaté que dans les différents aliments analysés, Salmonella reste toujours absent.

Nous avons également constaté l'absence des Coliformes dans la farine d'os, tourteau palmiste et petit son (blé). Quant aux autres aliments, les proportions dépassent 2 germes par gramme en terme de log 10 U.F.C.g1. La répartition des colonies est irrégulière avec une grande variation du coefficient de variation qui se situe entre 15 et 35%.

Dans les différents types d'aliments analysés, excepté le tourteau palmiste où il y a absence de Streptococcus faecals, nous avons trouvé des moyennes qui varient entre 3,55 et 4,49 avec une variation du coefficient de variation de 2 et 10.

Saphylococcus aureus présente des moyennes élevées qu varient entre 3,46 et 4,40 avec une variation du coefficient de variation de 6 et 20.
Tous les aliments excepté la farine d'os qui a une teneur en eau basse de 10%, présentent une teneur en eau de 15%.
Enfin, nous avons formulé des recommandation allant dans le sens d'encourager une hygiène importante dès la transformation de ces aliments jusqu'à la livraison au bétail.