Problématique de l'enseignement/apprentissage de l'expression orale en Français dans les classes à effectifs élévés
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Mémoire présenté et défendu publiquement en vue de l'obtention du grade de Licencié en Pédagogie Appliquée, agrégé de l'Enseignement Secondaire en Français.
Résumé,
Les politiques éducatives prônent la démocratisation de l' enseignement, c'est-à- dire le droit à la scolarisation de tous les enfants. Depuis l'année scolaire 1990-1991, le gouvernement du Burundi a mis en place un projet de création des collèges communaux pour permettre à un grand nombre d'élèves d'accéder à l'enseignement secondaire; ceci a occasionné un taux de scolarisation élevé à l'école secondaire.
Face à cette surpopulation scolaire, l'enseignement/apprentissage de l'expression orale devient difficile suite à l'insuffisance des infrastructures, du matériel scolaire et du personnel enseignant.
Notre sujet de recherche sur la problématique de l'enseignement/apprentissage de l'expression orale en français dans les classes à effectifs élevés visait à identifier les difficultés rencontrées tant par les enseignants que par les apprenants des classes nombreuses dans l'enseignement/apprentissage de l'expression orale.
Notre hypothèse générale était que dans une classe surpeuplée, tous les élèves n'ont pas l'occasion de s'exprimer oralement. Néanmoins, nous pensions que les enseignants qui ont une expérience professionnelle chercheraient des stratégies permettant à tous les élèves de développer leur expression orale en français.
Les résultats de notre enquête, par questionnaire écrit adressé aux enseignants de français et aux élèves des classes de 10ème, dans la Direction provinciale de l'Enseignement de la Mairie de Bujumbura, ont prouvé que les effectifs dans les classes gênent l'enseignement/apprentissage de l'expression orale.
Notre hypothèse générale était que dans une classe surpeuplée, tous les élèves n'ont pas l'occasion de d'exprimer oralement; Néanmois, nous pensions que les enseignants qui ont une expérience professionnelle chercheraient des stratégies permettant à tous les élèves de développer leur expression orale en français.
Les résultants de notre enquête, par questionnaire écrit adressé aux enseignants de français et aux élèves des classes de 10ème, dans la Direction provinciale de l'Enseignement de la Marie de Bujumbura, ont prouvé que les effectifs dans les classes gênent l'enseignement/apprentissage de l'expression orale.
Les résultats obtenus auprès des élèves montrent que l'interaction entre élève-enseignant ou entre les élèves eux-mêmes est insuffisante dans les classes de langue, 61,5% des élèves interrogés disent qu'ils s'expriment rarement en français; 1.6% ne s'exprime jamais en classe, seuls 36.9% s'expriment souvent en classe. Quant aux enseignants interrogés, seuls 15.38% disent que l'interaction dans leurs classes est satisfaisante alors que 84.62% affirment que l'interaction dans leurs classes est insatisfaisante. Dans notre recherche, la variable "ancienneté" n'a pas eu d'impact dans la gestion des classes nombreuses. 61.5% des enseignants, independamment de l'expérience dans l'enseignement affirment qu'ils ne parviennent pas à s'adapter au surpeuplement des classes.
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