Connaissances des femmes enseignantes du primaire de la zone Rushubi sur les méthodes contraceptives artificielles disponibles au Burundi





Item type | Current location | Call number | Copy number | Status | Date due | Barcode |
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Bibliothèque Centrale | 615.477.86 NIJ. (Browse shelf) | 2 | Not For Loan | 5010000421229 | |
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Bibliothèque de la Faculté de Psychologie et Sciences de l’Education | 615.477.86 NIJ. (Browse shelf) | 1 | Not For Loan | 5010000291839 |
Mémoire présenté et défendu publiquement en vue de l'obtention du grade de Licencié en Psychologie. Option : Psychologie Clinique et Sociale.
Résumé
Dans ce travail, il a été question d'évaluer les connaissances des femmes enseignantes du primaire de la zone Rushubi sur les méthodes contraceptives artificielles disponibles au Burundi. Les femmes enseignantes sont les mieux indiquées dans la promotion de la santé sexuelle et reproductive dans les écoles et pourraient être les pionnières de la vulgarisation des méthodes contraceptives artificielles dans les écoles et dans leur entourage. Elles sont d'abord elles-mêmes concernées par l'usage des méthodes contraceptives artificielles pour la régulation des naissances et peuvent contribuer à la sensibilisation pour l'utilisation de ces méthodes en faveur de la santé reproductive, de la planification familiale et de la diminution des grossesses non désirées observées chez les élèves des écoles tant primaires que secondaires qui accentuent le taux d'abandon scolaire des filles.
Le travail a été centré sur deux grandes parties, à savoir le cadre théorique et méthodologique, d'une part, et la présentation, l'analyse des données et l'interprétation des résultats, d'autre part. Après avoir traité statistiquement et analysé les résultats de l'enquête, nous avons conclu que l'hypothèse de recherche selon laquelle les femmes enseignantes du primaire de la zone Rushubi ont des connaissances suffisantes sur les méthodes contraceptives artificielles a été confirmée. Nous avons remarqué que les sortes, le but, l'efficacité et la réversibilité des méthodes contraceptives artificielles sont connus par la majorité des femmes enseignantes enquêtées. La santé de l'utilisatrice de la méthode contraceptive artificielle, le type de méthode contraceptive artificielle utilisée et la qualification du prestataire de planification familiale sont cités par la plupart des femmes enseignantes comme facteurs pouvant entrainer les effets secondaires alors que l'âge et le mode de vie de la femme sont connus par une minorité des femmes enseignantes. De plus, nous avons constaté que toutes les femmes enseignantes enquêtées savent qu'il faut consulter l'agent de santé en cas des effets secondaires. Nous avons également trouvé que la majorité des femmes enseignantes n'adhèrent pas aux méthodes contraceptives artificielles suite au maqnue d'intérêt at aux barrières liées aux croyances religieuses. Nous avons aussi constaté que la plupart des femmes enseignantes savent que l'enseignement au troisième degré portant sur la reproduction et la contraception contribuerait à l'éradication des grossesses non désirées dans les écoles.
Enfin, nous avons remarqué que l'introduction de l'enseignement des méthodes contraceptives artificielles dans les écoles primaires surtout au troisième degré, la formation des enseignants sur la mathodologie adaptée à ce programme et au niveau intellectuel des élèves et beaucoup de séances de snsibilisation à la santé de la reproduction et à la planification familiale réduiraient sensiblement les grossesses non désirées.
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