Nsengiyumva, Anicet
Le vécu psychosocial d'une personne ayant subi un rapatriement forcé : enquête menée auprès des rapatriés de la zone de Kizuka / par Anicet Nsengiyumva ; Pr Herménégilde Rwantabagu, directeur . - Bujumbura : Université du Burundi, Faculté de Psychologie et des Sciences de l'Education, 2016 . - IX-102 f. ; 30 cm.
Mémoire présenté et défendu publiquement en vue de l'obtention du Grade de Licencié en Sciences de l'Education.
Résumé
Dans la vie quotidienne, tout le monde veut vivre toute sa bienveillance naturelle, vivre en paix et jouir de la liberté et de l'amour. Cependant, nous assistons à plusieurs formes de conflits et violences et certaines familles vivent dans des conditions très difficiles tant sur le plan moral que social. En effet, nul n'ignore que les personnes rapatriées éprouvent des difficultés dans la réalisation de leurs projets d'avenir. En réalisant l'étude, notre objectif était d'étudier le vécu psychosocial d'une personne ayant subi un rapatriement forcé chez les rapatriés de la zone KIZUKA.
Par l'utilisation de la méthode qualitative, et de l’enquête par l'entretien semi-directif, nous avons trouvé que, le vécu psychosocial d'une personne rapatriée par force n'est pas du tout normal du fait que le climat social et familial défavorable fait que les rapatriés expulsés se forgent une image de soi négative en présence des autres. Ainsi, les personnes rapatriées par force confrontent aux difficultés socio-économiques, d'adaptation social et de couvrir les besoins des enfants. De même, les personnes rapatriées par force ont une incertitude quant à leur avenir et la peur d'entreprendre tout projet de développement qui pourrait être handicapé à cause du manque d'appui.
A la fin de l'étude, des propositions ont été formulées. D'abord, à l'endroit de la communauté de considérer toujours les rapatriés comme des personnes à part entière malgré une longue période vécue dans les différents camps de réfugiés tout en évitant l'attitude de rejet et de discrimination. Enfin, à l'endroit du Gouvernement, de mener des campagnes de conscientisation auprès de la population restée sur les collines d’origine sur la manière dont ils vont accueillir les rapatriés, organiser des séances de sensibilisation dans les camps de réfugiés pour accueillir et répondre aux questions et aux inquiétudes de ces derniers afin de les préparer psychologiquement et, échanger sur les modalités et les stratégies de rapatriement.
Don de l'auteur
314.745.3-054.75
Le vécu psychosocial d'une personne ayant subi un rapatriement forcé : enquête menée auprès des rapatriés de la zone de Kizuka / par Anicet Nsengiyumva ; Pr Herménégilde Rwantabagu, directeur . - Bujumbura : Université du Burundi, Faculté de Psychologie et des Sciences de l'Education, 2016 . - IX-102 f. ; 30 cm.
Mémoire présenté et défendu publiquement en vue de l'obtention du Grade de Licencié en Sciences de l'Education.
Résumé
Dans la vie quotidienne, tout le monde veut vivre toute sa bienveillance naturelle, vivre en paix et jouir de la liberté et de l'amour. Cependant, nous assistons à plusieurs formes de conflits et violences et certaines familles vivent dans des conditions très difficiles tant sur le plan moral que social. En effet, nul n'ignore que les personnes rapatriées éprouvent des difficultés dans la réalisation de leurs projets d'avenir. En réalisant l'étude, notre objectif était d'étudier le vécu psychosocial d'une personne ayant subi un rapatriement forcé chez les rapatriés de la zone KIZUKA.
Par l'utilisation de la méthode qualitative, et de l’enquête par l'entretien semi-directif, nous avons trouvé que, le vécu psychosocial d'une personne rapatriée par force n'est pas du tout normal du fait que le climat social et familial défavorable fait que les rapatriés expulsés se forgent une image de soi négative en présence des autres. Ainsi, les personnes rapatriées par force confrontent aux difficultés socio-économiques, d'adaptation social et de couvrir les besoins des enfants. De même, les personnes rapatriées par force ont une incertitude quant à leur avenir et la peur d'entreprendre tout projet de développement qui pourrait être handicapé à cause du manque d'appui.
A la fin de l'étude, des propositions ont été formulées. D'abord, à l'endroit de la communauté de considérer toujours les rapatriés comme des personnes à part entière malgré une longue période vécue dans les différents camps de réfugiés tout en évitant l'attitude de rejet et de discrimination. Enfin, à l'endroit du Gouvernement, de mener des campagnes de conscientisation auprès de la population restée sur les collines d’origine sur la manière dont ils vont accueillir les rapatriés, organiser des séances de sensibilisation dans les camps de réfugiés pour accueillir et répondre aux questions et aux inquiétudes de ces derniers afin de les préparer psychologiquement et, échanger sur les modalités et les stratégies de rapatriement.
Don de l'auteur
314.745.3-054.75