Mémoire présenté et défendu publiquement en vue de l'obtention du grade de Licencié en Pédagogie Appliquée, Agrégé de l'Enseignement Secondaire en Français

Résumé

Le XVIII e siècle est baptisé " siècle de Voltaire", Ce dernier est l'une des grandes figures de ce siècle dit "siècle des Lumières". Les Lumières sont des philosophes porte-flambeaux du mouvement rationaliste qui ont fait de grandes avancées dans leur lutte pour la Révolution Française, un succès immense malgré une chaine de défaites qu'ils ont encaissée.

A y avoir de près, la vie de voltaire et celle des Lumières est marquée par des hauts et des bas, des échecs et des succès en alternance. Zadig ou la Destinée de voltaire, qui a fait objet de notre travail, incarne les vicissitudes de Voltaire dans sa vie durant, ses hauts et ses bas y apparaissent. Le héros (Zadig), circule dans un cercle d'échec et de succès tour à tour; il décroche une victoire écrasante après une série d'épreuves.

Les concepts comme fatalité, destin ou destinée, providence et attitude suscitent une conception divergente autour de l'échec-succès selon nos mentalités culturelles, notre vécu, notre attitude, etc. Bref, il y a des gens qui croient à la prédestination de l'échec et du succès mais d'autres pensent autrement : l'homme est responsable de ses actes pouvant attirer ou repousser l'échec et le succès, il est l'artisan de sa destinée. Il a des facultés capables de se forger une bonne ou mauvaise destinée.

En revanche, l'échec n'est pas à diaboliser et le succès à convoiter abusivement. Les deux réalités sont toues nécessaires dans la mesure où les échecs lassent des leçons et des expériences et que la réussite implique des sacrifices et des prix à payer.

Tout au long de notre travail, nous parlons de cette dichotomie "échec-succès", des hauts et des bas, du parcours sinusoïdal du héros et Voltaire lui-même. Notre travail montre que l'échec et le succès font partie de notre vie quotidienne et incarnent un mouvement incessant. Par ailleurs, l'échec n'est pas fatal et le succès n'est pas final, c'est n voyage.

En somme, notre travail rend compte que la réussité est possible aux hommes qui savent concilier les deux réalités (échec-succès), qui sont appliqués au travail ardent, qui ont un désir chaud d'atteindre le but visé et qui savent persévérer, en gardant en permanence une attitude positive.