Les communes de Burambi et de Buyengero face à la crise socio-politique burundaise d'octobre 1993 (1993-2003
Item type | Current location | Call number | Copy number | Status | Date due | Barcode |
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Bibliothèque Centrale | 323.NIY.B (Browse shelf) | 1 | Not For Loan | 5010000166809 |
Mémoire présenté et défendu publiquement en vue de l'obtention du grade de Licencié en Histoire
Résumé,
Face à la crise socio-politique d'octobre 1993 qui a sécoué le Burundi, les communes de Burambi et de Buyengero ne s'en étaient guère épargnées.
Ainsi, ces deux communes des cinq de la province de Rumonge actuelle et des neufs de l'ex-province de Bururi pendant la tragédie nationale de 1993 ont vécu dans une situation désastreuse durant cette hécatombe.
En effet, après trois ans d'une méfiance interethnique à Burumbi et à Buyengero depuis l'assassinat du président Ndadaye Mélchior le 21/10/1993, une guerre vive s'est éclatée suite à une infiltration progressive à partir de 1994, puis une installation du mouvement FDD dans le sud de cette zone. C'est ainsi que les forces de l'ordre ont perpetré des attaques à cette rébellion et que la coalition des militaires irresponsables et des population du nord majoritairement "Tutsi" a perpetré de multiples violence aux populations surtout "Hutu" du centre et du sud coaccusées d'abriter la rébellion. C'est comme des tueries, viols des filles et femmes, brûlis d'infrastructures tant du secteur public que privé, pillages des champs et d'animaux ...
En contre partie, la rébellion tentait à plusieurs reprises de faire du mal dans la région nord, surtout le pillage des vaches accompagné de quelques tueries. Et en même temps, leurs exactions s'observaient à l'endroit de certaines populations du centre et du sud accusées des traitrise et poissonnerie et tuées, des jeunes filles et femmes violées et des jeunes péris sur les champs de formations militaires.
Après cette période de multiples dégâts dans la région, c'est la répression de la zone sud, demeure des rebelles et refuges des hutu du centre et du sud.
Au cours de cette campagne de trois jours, tant de malheurs s'étaient observés coûtant la vie à plus des populations victimes et laissant la région exangüe.
Après la répression est venu une période de rassemblement des déplacés dans des camps où les rescapés ont survivoté suite aux tortures parfois et tueries que ce soit des miliaires ou des rebelles jusqu'à la fin de leur rentrée progressive dans les anciennes propriétés en 2003.
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