Mémoire présenté et défendu publiquement en vue de l'obtention du grade d'Ingénieur Industriel.

RESUME,

Notre travail a été réalise dans la réserve naturelle de Nkayamba. L'objectif de ce travail est d'étudier la part de la population locale dans la gestion des ressources naturelles de cette réserve et le degré des menaces des activités menées par la population riveraine, le coup dur que cela apporte sur la vie de la réserve afin d'envisager des stratégies pour une meilleure gestion.

A l'aide de la méthode des transects, nous avons fait l'inventaire des espèces ligneuses floristiques, l'analyse la composition floristique de cette réserve, évalué la fréquence des différentes activités humaines exercées sur la foret selon le classement sur l'échelle de Likert et par la suite, la répartition floristique et les actions anthropiques à l'intérieur et à la périphérie de la réserve ont retenu notre attention.
Après l'analyse, nous avons trouvé que la richesse spécifique est entre 10 et 22 espèces, le nombre de pieds varie entre 349 et 461 pieds, l'espèce abondante est le Brachstegia sp avec un nombre de pieds variant entre 206 et 312 pieds. L'espèce dominante est le Brachstegia utilis avec 39,63 cm de diamètre. La régénération de la réserve varie entre 38 et 65. Le site Kibumba est plus régénéré que les autres site. Ce dernier a subi beaucoup de menaces par les riverains. La gestion est faible dans la partie intérieure qu'à la périphérie.

Nous avons ainsi obtenu, pour le site Dama 5,27 infractions/ha à l'intérieur contre 1,11 infractions/ha à la périphérie, 3,88 infraction/ha contre 2,22 infractions/ha pour le site Nkayamba, 4,72 infraction/ha contre 1,66 infractions/ha pour le site Teba, 4,16 infractions/ha contre 1,94 infractions/ha pour le site Cabwoba et enfin 4,44 infractions/ha contree 2,5 infractions/ha pour le site Kibumba.

Concernant les résultats de l’enquête, sur 120 enquêtés,50% savent qu'ils ont la pluie grâce à la réserve et les autres ignorent l'importance de la réserve 54,16% des enquêtés ont placé en première position le respect de la loi pour protéger la réserve, 50% des plantes médicinales vendues au marché de Rumonge proviennent dans la réserve de Nkayamba.
Il convient de conjuguer les effort en envisageant surtout une cogestion incluant la population locale, la promotion de l'agroforesterie, la surveillance stricte et constituer les jardins botaniques.