Analyse des facteurs psychosociaux de la conversion religieuse en cas de maladie chronique
Item type | Current location | Call number | Copy number | Status | Date due | Barcode |
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Bibliothèque de la Faculté de Psychologie et Sciences de l’Education | 616.008.6 SIN.F (Browse shelf) | 1 | Not For Loan | 5010000122973 | |
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Bibliothèque Centrale | 616.008.6 SIN.F (Browse shelf) | 2 | Not For Loan | 5010000365998 |
Mémoire présenté et défendu publiquement en vue de l'obtention du Grade de Licencié en Sciences de l'Education.
RESUME
La maladie chronique constitue un des faits qui peut contribuer au déséquilibre du psychisme humain puisqu'elle suscite de nombreuses questions surtout sur son origine et son ampleur.
Les affections organiques telles que le VIH/SIDA exercent une influence négative sur la psychologie du malade et nous observons des phénomènes comme les sautes d'humeur, les modifications dans ses relations avec l'entourage, les sentiments de culpabilité, la perte de confiance en soi, des idées d'incurabilité et de mort, tout cela à cause de la considération socio-culturelle qui fait que le VIH/SIDA soit considéré comme une maladie honteuse et pécheresse. Une personne vivant avec le VIH/SIDA peut embrasser une nouvelle religion dans l'espoir d'y trouver des réponses que sa religion de départ ne lui a pas données. Pour notre étude, l'accent a été mis sur l'analyse des facteurs psychosociaux de la conversion religieuse en cas de maladie chronique. Cas du VIH/SIDA.
Au terme de notre travail, nous avons découvert que les facteurs psychologique scomme l'angoisse de mort, le sentiment de culpabilité, la guérison miraculeuse, la dissonance cognitive du point de vue de la religion peuvent pousser une personne vivant avec le VIH/SIDA à changer de confession religieuse. Concernant les facteurs sociaux de la conversion religieuse chez une personne vivant avec le VIH/SIDA, la dégradation des relationssociales, la qualité des interrelations entre les fidèles et les relations de solidarité seraient à la base de sa conversion religieuse. Ainsi, une personne vivant avec le VIH/SIDA ayant changé de confession religieuse se rejouit des bienfaits de sa conversion comme le remaniement identitaire, la paix et la joie et la certitude au niveau de la foi.
En définitive, une personne vivant avec le VIH/SIDA qui s'est convertie souhaiterait qu'il y ait la création des centres de dialogue pour les personnes vivant avec le VIH/SIDA, le renforcement de leurs associations, la mobilisation des leaders religieux et les fidèles sur la lutte contre le VIH/SIDA, le maintien du programme des soins gratuits des personnes vivant avec le VIH/SIDA comme quoi ça leur permettrait de bien vivre leur maladie.
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