Impacrs des bonnes (abayaya) dans l'éducation familiale burundaise cas des enfants souvent non élévés par leurs mères. Enquête menée en mairie de Bujumbura, Zone Bwiza

Item type | Current location | Call number | Copy number | Status | Date due | Barcode |
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Bibliothèque Centrale | 37 018.1 NIY.2018 (Browse shelf) | 1 | Not for loan | 5010000168889 |
Mémoire présenté et défendu publiquement en vue de l'obtention du grade de licencié en langues et littératures Africaines
RESUME,
Dans la société burundaise,la procréation a toujours constitué le motif primordial du mariage.L'enfant occupe une place de choix surtout celle d'unir les deux familles (celle de l'époux et celle de l'épouse) et d'assurer la survie de la lignée familiale.L'éducation de cet être cher doit être suivie rigoureusement.C'est en premier lieu ses parents,particulièrement sa mère qui est la première intervenante.Cette dernière est exclusivement irremplaçable comme c'était le cas dans le Burundi traditionnel.En efft,dans le temps,l'enfant en bas -âge passait tout le temps avec sa mère.Ainsi,ce petit recevait de ses parents l'éducation de base qui constituait sa personnalité au cours de sa vie.
Actuellement,la vie est devenue difficile et la mère doit exercer un travail salarié pour rehausser les revenus du ménage.En exerçant ses activités,elle doit chercher une substituante pour le suivi de son enfant .Ainsi,une personne nommée bonne d'enfant (umuyaya) a fait son entrée dans le processus éducatif.
La mère,prolongée dans son travail,rentre tardivement et souvent épuisée.Dans cet état,elle ne trouve plus le temps de se familiariser suffisamment avec son enfant et celui-ci souffre de carences affectives d'ordre maternel.Les bonnes d'enfant étant de caractères et de compétence diversifiés,elle s'en occupent aussi différemment.
D'une part,nous trouvons des enfants maltraités corporellement et moralement à cause de leurs gardiennes de mauvais caractères ou par manque de compétence.C'est pourquoi,certains enfants sont tués ,traumatisés,mal nourris et d'autres manquement valeurs socioculturelles et vivent maintenant comme des orphelins.
D'autres part,les enfants voyant rarement leurs mères à la maison,et ayant eu la chance d'avoir une bonne qui les traite convenablement,auront tendance à aimer plus ces assistances que leurs propres mamans.Ceci est dû au fait que ces premières passent beaucoup de temps à s'occuper d'eux en l'absence de leurs mères.
Puissent les parents penser à la valeur de leurs enfants car,l'avenir de ces derniers dépend de l'éducation parentale qu'ils auront reçue.Aussi,qu'ils traitent bien leurs employées car,c'est ainsi qu'elles s'occuperont aisément de leurs enfants.
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