Mémoire présenté et deféndu publiquement en vue de l'obtention du grade de Licencié en Pédagogie Appliquée, agrégé de l'enseignement secondaire en Biologie.

RESUME,

Dans le but d'analyser la problématique de la gestion des déchets animaux des abattoirs,une étude portant sur les risques environnementaux et sanitaires des déchets d'une période de 3 mois allant du mois de Février au mois d'Avril 2015,a été menée en Mairie de Bujumbura,Zone Kanyosha dans l'abattoir de Ruziba. L'approche méthodologique adoptée à consisté à des observations directes sur terrain et une enquête dans cette localité a été menée à l'aide d'un questionnaire à l'endroit de la population locale,l'administration,le personnel de l'abatoir de Ruziba,le personnel du CDS Ruziba et certains agents du Ministère de l'eau,l'Environnement,de l'Aménagement du territoire et de l'Urbanisme.Il a été montré que parmi les déchets d'animaux d'abattoir,les contenus des tubes digestifs (estimés à 626 896 kg) et les eaux résiduaires (estimés à 522842 litres) viennent en tête d'après respectivement 95% et 90% des enquêtés.Les ornes et le sang suivent ensuite d'après 50% des enquêtés dans chacun cas.D'après 90% des enquêtés,les cornes sont brûlées au moment où 20 % des cornes sont vendues comme telles.Les contenus des tubes digestifs sont entassés dans une fosse aménagée pour cette fin (tel que révélé par 87,5% des enquêtés) et après la décomposition,une bonne partie est récuperée par les agriculteurs et certaines associations moyennant le paiement d'un montant de 12000 fbu sans frais de transports.D'après 87,5% des enquêtés,les eaux résiduaires ne sont pas récupérées.Elles restent par terre où elles sont soit récuperées par les autres animaux,domestiques ou pas ,soit érodées vers les cours d'eau les plus proches en saison pluvieuse.Les saisies et avortons sont soit enterrés,soit distribués aux propriétaires des chiens (d'après 95% des enquêtés), soit distribuer aux éleveurs (d'après 57,5% des enquêtés.Une bonne partie du sang et récupérée,transformée et vendue aux éleveurs des volailles.Les soies sont soit brûlées soit évacuées dans la fosse d'après respectivement 80% et 72,5% des enquêtés.Concernant l'identification des risques des déchets de l'abatoir sur l'environnement,il a été montré que les déchets engendrent des risques dus à la pollution qui peut être aquatique terrestre ou atmosphérique.En milieu aquatique,les déchets d'abatoirs biodégradables (contenus des tubes digestifs, eaux résiduaires,etc.) peuvent causent surtout le phénomène d'eutrophisation qui peut occasionner les pertes qualitatives et quantitatives de la biodiversité.D'après 80% des enquêtés , les eaux résiduaires envoyées dans la rivière Mugere contiennent des parasites transmis aux gens utilisant l'eau de la rivière pour des besoins divers surtout pour la consommations.Concernant l'impact des déchets animaux d'abattoirs sur la biodiversité inctyologique,6 espèces de poissons sont actuellement les plus représentées dans la rivière Mugere ( en aval de l'abatoir).
D'après 57,1% des enquêtés,la rareté des éspèces de poissons sont actuellement les plus réprésentées dans la rivière Mugere (en aval de l'abattoir).D'après 57,1% des enquêtés,la rareté des espèces de possons dans cette zone est attribuable à la pollution de cette dernière par les déchets d'abattoir de Mugere.Par rapport à l'évaluation des saisies au cors de l'année 2015 et durant la période d'étude (3 mois), il a été montré que le foie et le reins sont les organes les plus infectés par rapport aux autres organes avec respectivement 24% et 36% des cas (soit un total de 60% des cas) pour l'année 2015.Les mêmes tendances ont été observées au cours de la présente étude.Concernant l'identification des parasites et leur fréquence chez les animaux abattus à l'abattoir de Ruziba,l'étude a révelé que la douve du foie occupe la première place avec 35,2% des cas .Après viennent les mycobactzrium et les kystes du Taena avec 17,2% dans chaque des cas,l'ascaris et taéniasolium viennent en troisième lieu avec 11,7% dans chaque cas.