Mémoire présenté et défendu publiquement en vue de l'obtention du grade de licencié en Pédagogie Appliquée, Agrégé de l'enseignement secondaire en Biologie

RÉSUME,

Afin de contribuer à l'amélioration du cadre de vie des populations fouillant et avoisinant les décharges publiques, une étude sur les impacts socio-économiques, sanitaires et environnementaux de la décharge publique de Mubone située dans la zone Buterere en commune Ntahangwa de la Mairie de Bujumbura a été menée de septembre à décembre 2017. L’enquête a consisté en des observations directes sur terrain et une enquête sur un échantillon de 78 personne. Il ressort avec des résultats de l'étude que de façon générale 100% des représentants des associations enquêtées n'effectuent pas un triage pendant la collecte et la décharge des déchets. Il a été révélé que près de 100% des exploitants de la décharge sont des vulnérables et appartiennent à toutes les catégories d'ages. D'après 100% des enquête fouillant la décharge et 20% des enquêtes de la population riveraine, la décharge est bénéfique pour les exploitants. Près de 99,66% de la population fouillant enquêtée tire de la décharge des objets alimentaires et autres objets de valeurs constitués par les métaux et les plastiques constituant des sources de revenus après-vente. Les raisons de fouiller la décharge sont liées au manque du travail et des propriétés foncières telles qu'exprimés par 100% des enquêtés. Selon les résultats de l'étude, 46,6% des exploitants de de décharge affirment avoir connu une chute de leurs revenus tandis que 53,6% des exploitants affirment avoir connu une hausse de leurs revenus suite à l'exploitation de la décharge. Sur le plan environnemental, 70% de la population riveraine affirme que la décharge gêne la circulation et le milieu devient impraticable. En fin, sur le plan sanitaire, 100% des exploitants admettent qu'ils sont victimes des risques liées à l'exploitation de la décharge. L'observation a montré que les déchets plastiques et verreries cassées sont éparpillés sur la décharge et à ses environs, ce qui amplifie les conséquences éparpillés sur la décharge et à ses environs, ce qui amplifie les conséquences environnementales très graves sur la génération future. En conséquence, des maladies liées à ce mauvais état de la décharge sont signalées par les enquêtés puis confirmées par les agents de structures de santé. En effet, 93,33% des enquêtés admettent que les maladies respiratoires viennent en première position, suivies des maladies diarrhéiques à 86,66%, paludisme à 76,66%, maladies à protozoaires intestinales à 70% et d'autres. A la fin de l'étude, des suggestions et recommandations ont été formulées.