Mémoire présenté et défendu publiquement en vue de l'obtention du grade de Licencié en Psychologie. Option : Psychologie Clinique et Sociale.

Résumé,

Au Burundi, comme dans d'autre sociétés où la structure sociale est patriarcale, l'homme était le garant de l'ordre dans le foyer familial du fait que la culture lui octroie tous les pouvoirs en défaveur de la femme. Celle-ci devait accomplir uniquement les tâches domestiques. Avec l'évolution du temps et la scolarisation, des changements de mentalités en faveur des femmes se sont opérés et ces dernières se donnent corps et âme pour l'égalité des droits. Ce constant nous a poussés à mener une recherche visant à explorer l'impact de la fonction de leader des droits de la femme pour une femme sur la dynamique relationnelle au sein de son couple conjugale, selon les objectifs de recherche que nous sommes fixés.

Le premier objectif spécifique visait à cerner l'impact du travail de leader d'une femme sur l'organisation familiale. Nous avons trouvé que l'organisation familiale connait des modifications suite aux responsabilités dues à la fonction de leader de l'épouse. Ainsi, il a été constaté que les membres de la famille s'adaptent pour suivre toutes les activités domestiques quand la femme leader est empêchée. Toutefois, cet impact n'est pas négatif du fait que les femmes leaders ont affirmé qu'elles sont actuellement bien expérimentées.

Pour le second objectif qui consistait à déceler l'impact du travail de leader d'une femme sur la dynamique relationnelle du couple, nous avons constaté que la dynamique relationnelle du couple est bonne selon que chacun des partenaires se soucie de faire de son mieux pour satisfaire l'autre. Certains des couples enquêtés vivent dans une ambiance " parfaite" en raison des conditions dans lesquelles les fiançailles se sont passées.

Pour l'objectif visant à découvrir les stratégies mises en oeuvre par le couple conjugal dont l'épousé lutte pour les droits de la femme dans la gestion conflits surgissant au sein du couple,nous avons vu que les couples enquêtés préfèrent le dialogue à leur sein pour résoudre tout conflit. Les femmes leaders sont mieux expérimentées car certains des enquêtés disposent des mécanismes de résolution pacifique des conflits. Mais aussi, les interventions externes au couple n'ont pas de place dans la vie de couple sauf pour des cas extrêmes.

En définitive, la vie de couple n'est pas un champ de lutte de pouvoir mais les conjoints doivent s'entraider et s'entendre mutuellement pour une vie harmonieuse.