Contribution à l'étude des causes principales de faible production du café cérise dans la région de Mumirwa de 1990 à 2011
Published by : Institut supérieur d'Agriculture (Gitega) Physical details: IX-53 f. 30 cm. Year: 2012Item type | Current location | Call number | Copy number | Status | Date due | Barcode |
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Bibliothèque Centrale | 633.73 NDI (Browse shelf) | 1 | Not For Loan | 5010000250638 | |
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Bibliothèque du Campus Zege | 633.73.NDI. (Browse shelf) | 1 | Not For Loan | 5010000505035 |
Mémoire présenté et défendu publiquement en vue de l'obtention du grade d'Ingénieur Industriel
RESUME
Depuis son introduction au Burundi, le caféier reste la principale culture industrielle motrice de l'économie nationale. Depuis toujours, la préoccupation des intervenants dans la filière café est d'augmenter la production mais à partir de 1995, la production en café cerise est en decrescendo. C'est dans le cadre de mettre en évidence l'origine de cette régression qu'à été choisi notre travail : "Contribution à l'étude des causes principales de faible production du café cerise dans la région de Mumirwa : Cas de la Commune KABEZI".
Dans ces perspectives nous avons mené cette étude sous forme d'enquête. L'échantillon formé nous a permis de récolter les données qui, après dépouillement, nous ont conduit à inventorier les principales contraintes qui sont à la base de faible production.
La production en café cerise était de 1297 tonnes en 1995 alors qu'on enregistre seulement 437 tonnes en 2011 ; soit une chute de 66% au sein de la seule SDL, que compte la commune KABEZI.
Selon les résultats obtenus auprès des enquêtés, la faible production enregistrée est imputable sur ; le prix de vente démotivant évoqué par 93,3% des caféiculteurs ; 81,6% disent que la crise socio-politique en est aussi la cause ; 68,3% évoquant le trop de travail ; 46,6% n'ont pas d'encadrement efficace pour la bonne gestion caféicole ; 53,3% se lamentent de la carence des nouveaux plants ; 70% parlent du manque de terrains pour le maintien et l'extension des caféières ; 55% des caféières enquêtées sont associées avec d'autres cultures et 41,6% des caféières sont âgées de plus de 30 ans.
Dans l'ensemble, nous avons constaté que les conditions climatiques sont défavorables : la pluviométrie requise de 1500 à 1700 mm/an n'est pas atteinte et son optimum thermique de 18 à 22° C est atteint rarement, les entretiens inefficaces et l'érodibilité des terrains, la faible coopération entre les caféiculteurs (22,2% en moyenne des associés), la cyclicité liée à la physiologie du caféier, l'âge de plus de 50 ans à plus de 50% des exploitants ainsi que leur faible niveau de formation (16,6% sont analphabètes) sont aussi des contraintes majeures pour la faible production du café cerise.
En tenant compte de cette faible production et de ses causes, une règlementation type et le suivi sur la gestion de la filière apporteraient des atouts incomparables pour améliorer la production quali-quantitative. L'utilisation rationnelle du paillis et de la fumure minérale, l'encadrement et la formation des caféiculteurs doivent être poursuivis et amplifiés pour un bon entretien caféicoles et pour promouvoir cette culture parfois décriée à tord.
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