Mémoire présenté et défendu publiquement en vue de l'obtention du grade de Licencié en Sciences de l'Education.

Résumé

La mariage, au Burundi, est un fait social. Comme nous le constatons quotidiennement, le jour du mariage constitue un moment de joie, dans les familles qui y sont impliquées. Le mariage est accompagné d'une série de cérémonies qui varient, dans le temps et dans l'espace. Malgré l'importance sociale de cette institution, les rituels qui s'y rapportent exigent de dépénses considérables, ce qui a comme conséquence, la précarité socio-économique du nouveau couple conjuagal.

Les résultats issus de cette recherche montrent que, dans la société burundaise, les charges du mariage sont en grande partie supportées par les garçons. Nous avons relevé que les filles trouvent dans les cérémonies de mariage, un renforcement de relations familiales, un symbone de protection, de remerciement pour leur bonne éducation et d'établissement effectif dans le nouveau foyer. Ainsi, les garçons plus que les filles affirment que les cérémonies de mariage sont source de pauvreté et d'endettement.

Nous avons constaté aussi que, selon les variables de recherche, les différences basées sur les produits consommés, au cours de ces cérémonies, indiquent que les dépenses sont beaucoup plus prononcées chez les catholiques que chez les protestants. Malgré le climat d'ambiance du jour du mariage, les jeunes mariés reconnaissent que les dépenses de mariage ont un impact négatif sur les conditions d'existence du nouveau couple.

Dès lors, compte tenu du contexte socio-économique, particulièrement déficiente, les jeunes prétendant au mariage devraient considérer leurs propres conditions d'existence matérielles plutôt que de faire comme les autres.