Projet de fin d'études supérieures élaboré et présenté publiquement en vue de l'obtention du grade d'Ingénieur Industriel

Résumé

La cause majeure de la ruine des ouvrages est l'absence d'études du sol (par ignorance ou par incompétence) avant mise en place des fondations.
Cette étude suppose une corrélation entre charges transmises par la structure et la capacité qu' a un sol à s'y opposer.
L'étude du sol est conditionnée par un certain nombre d'essais regroupés en deux branches :

1) Essais sur place ou in situ (pénétration dynamique, pénétration statique, essai pressiométrique et essai à la plaque) : renseignent sur la compacité et l'état des différentes couches constituant le sol en place.

2) Essais de laboratoire en deux catégories :
- Essais d'identification : analyse granulométrique et limites d'Atterberg pour classement du sol étudié.
- Essais d'analyse des caractéristiques physiques et mécaniques : la teneur en eau (pour l'humidité du sol), la teneur en matières organiques (les matières organiques infuencent beaucoup les tassements), les cisaillements (pour la cohésion et l'angle de frottement interne), et l'essai à l'oedomètre (pour la compressibilité des sols).

Le sol étudié est un sable limoneux selon le système de Classification Unifié des Sols (USCS), sa résistance dynamique augmente avec la profondeur, sa cohésion est 39KN/m², son angle de frottement interne est 23° et son module oedométrique est compris entre 3.2 et 7.3 MPa.

Les fondations existent en deux familles (fondations superficielles et profondes) en fonction de leur profondeur d'encastrement.

Un immeuble à sept niveaux est proposé pour ce sol et, compte tenu des tassements prohibitifs, il sera fondé sur radier général à deux mètres de profondeurs.