Etude des caractéristiques, contraintes et perspectives de la pisciculture en province de Cibitoke
Item type | Current location | Call number | Copy number | Status | Date due | Barcode |
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Memoire | Bibliothèque Centrale | 639.3 IRA.C (Browse shelf) | 1 | Not For Loan | 5010000201876 |
Mémoire présenté et défendu publiquement en vue de l' obtention du grade de Licencié en Pédagogie Appliquée, Agrégé de l'Enseignement Secondaire en Biologie
Résumé,
Afin de contribuer à l'amélioration de la sécurité alimentaire de la population rurale tout en réduisant la pression faite sur les ressources naturelles aquatiques vivantes, une étude a été menée sur les caractéristiques, les contraintes et perspectives de la psciculteurs en province de Cibitoke entre juillet et novembre 2012. L'étude a consisté à caractériser les paramètres physico-chimiques de l'eau des étages d'une part et à mener une enquête auprès des pisciculteurs d'autres part. Sur l'ensemble des 6 communes que compte la province de Cibitoke,, trois communes ont été choisie pour la collecte des données. Il s'agit des communes Rugombo (située dans la région naturelle de l'imbo), Mugina et Murwi (situées dans la région naturelle de Mumirwa).
Les résultats obtenus sur les paramètres physico-chimiques ont montré que certaines valeurs des paramètres comme l'oxygène dissous et l'ammoniac se trouvent dans la plupart des cas inférieures aux valeurs recommandées pour une croissance optimale du Tilapia nilotica qui est l'espèce la plus élevée dans la zone d'étude. L'étude a révélé également que la majorité des étangs sont de petites ailles (inférieures à 4 ares) avec des faibles valeurs de la transparence et de la profondeur de l'eau. il a été prouvé qu'il y a une tendance à la substitution de la pisciculture à la riziculture jugée plus rentable car un terrain d'une superficie de 4 are peut apporter un revenu moyen annuel de près de 400.000 de F bu si on y plante du riz, une somme que l'on ne peut obtenir en pratiquant la pisculture.
Les contraintes relevées sont d'odre physique (relief accidenté et nature du sol ne facilitant parfois l'installation des étangs, technique (manque de formation et d'encadrement pour une bonne pratique de la pisciculture) et d'odre matériel (manque de matériels comme la table de tri et des filets) et d'ordre financier (manque d'appui en terme de financement). Toutes ces contraintes font que la pisciculture n'arrive pas à décoller de façon effective dans la zone d'étude. L'étude a montré que les perspectives de la pisciculture sont plus mieux dans les communes Buganda et Rugombo situées dans la région naturelle de l'imbo que dans les autres communes situées dans les régions naturelles de Mumirwa et Mugamba où les facteurs topographiques et édaphiques surtout ne permettent l'installation aisée des étages piscicoles que dans les bas-fonds. Le décollage de cette activité ne peut se faire que si quelques contraintes relevées sont contournées.
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