Thèse présentée et soutenue publiquement en vue de l' obtention du grade de Docteur en Médecine

RESUME

Nous avons réalisé une étude prospective sur 12 mois dans le but de déterminer la place de l'ostéosynthèse au CHUK. Notre étude a porté sur 120 patients.
L'ostéosynthèse représente 12,3% des hospitalisations en chirurgie, 38,5% de l'ensemble des pathologies osseuses, 13,8% de l'ensemble des interventions chirurgicales et 55% de la chirurgie osseuse.
55,3% des patients hospitalisés et présentant une fracture sont traités par ostéosynthèse.
La majorité de patients sont de sexe masculin et appartiennent à la tranche d'âge de 15 à 29 ans.
La plupart des patients sont constitués par des étudiants / élèves avec 33,3% des cas.
Les accidents de la voie publique constituent la principale étiologie des traumatismes dans 53,3% des cas.
Le transport des patients par ambulance depuis le lieu d'accident est rare (0,2%).
Une immobilisation précoce des fractures n'est pas faite dans 65% des cas.
Les fractures représentent la principale indication d'ostéosynthèse dans 86,9% des cas avec en tête les fractures du fémur dans 32,7% des cas.
Les indications secondaires sont représentées par des cals vicieux (8,4% des cas ), des pseudarthroses (3,8% des cas) et des déformations (0,7%).
Le type d'ostéosynthèse le plus utilisé est l'ECM (avec 34,5% des cas) plus retrouvé dans le traitement des fractures diaphysaires du membre inférieur.
La plaque vissée reste l'indication de choix dans les fractures des 2 os de l'avant-bras et de la malléale externe.
L'embrochage est utilisé dans les fractures de la palette humérale plus fréquentes chez l'enfant (86% des cas).
L'évolution à court terme est favorable dans 83,3% des cas.
Les complications à court terme sont dominées par des complications mécaniques (70% des cas) ; les complications infectieuses viennent en 2ème psition avec 20% des cas.