Epilepsies et troubles psychiatriques
Published by : Université du Burundi, Faculté de Médecine (Bujumbura ) Physical details: XIII-72 f. 30 cm. Year: 2015Item type | Current location | Call number | Copy number | Status | Date due | Barcode |
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Bibliothèque Faculté de Médecine | 616.853. BIT. (Browse shelf) | 1 | Not For Loan | 5040000031937 |
Thèse présentée et soutenue publiquement en vue de l'obtention du grade de Docteur en Médecine
Résumé
But : L'objectif principal de notre étude était d'évaluer les différents troubles psychiatriques retrouvés chez les patients déjà connus épileptiques.
Matériel et Méthodes : Il s'agit d'une étude rétrospective et descriptive sur une période de 2 ans réalisée au CNPK. Les données provenaient les dossiers des patients hospitalisés, des registres des entrants et sortants ainsi que les fiches de consultation ambulatoire.
Résultats : Sur un total de 207 patients qui ont consulté pour des crises épileptiques, nous avons colligé 32 patients qui présentaient des troubles psychiatriques associés soit une prévalence globale de 15,4 %. L'âge moyen de nos nos patients est de 25,3 ans avec des extrêmes de 10 ans et 45 ans. Le sex-ratio est de 2,2 en faveur des hommes. Concernant la maladie épileptique, 65,6 % ont fait leur première crise avant l'âge de 10 ans et 46,9 % dont consulté tardivement plus de 5 ans après le début des crises. La symptomatologie psychiatrique est dominée par l'insomnie (84,4%), l'agressivité ou l'agitation (59,4 %), la logorrhée (53,1 %) les délires (46,8%) et les hallucinations (43,7 %). Les troubles psychiatriques retrouvés chez nos patients sont les psychose d'allure schizophrénique (25%), les troubles anxieux et les psychoses réactionnelles (18,8 %), la dépression et les troubles du comportement (15,6%),les PMD ou troubles bipolaires (6,2 %). La prise en charge a été d'abord médicale avec la prescription des neuroleptiques sédatifs dans 87,5 % des cas seuls ou en association avec d'autres psychotropes dans 40,6 % des cas. La psychothérapie a été réalisée chez 84,4 % des cas et l'évolution a été favorable dans 68,8 % des cas.
Conclusion : Les rapports existants entre les troubles psychiatriques et l'épilepsie montrent que la prise en charge de l'épileptique devrait viser, non pas la seule suspension des crises, mais plutôt un équilibre mental général et une intégration familiale satisfaisante.
Mots clés : Epilepsies, troubles psychiatriques, psychothérapie.
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