Vingt six patients présentant un syndrome néphrotique ont été traités dans le service de Médecine Interne au CHU de Kamenge de Janvier 2000 à Décembre 2009. C'est une étude rétrospective sur 9 ans.

La fréquence hospitalière du syndrome néphrotique est de 0,186 pour cent.

L'âge moyen de nos patients était de 37,27 ans avec une prédominance masculine (sex ratio de 1,36 en faveur des hommes). Les cultivateurs et les élèves sont les groupes socioprofessionnels les plus touchés avec respectivement 38,46% et 19,23% de la série.

Le syndrome oedémateux était le principal motif d'hospitalisation (96,15%) suivi de l'ascite (73,08%) puis de l'HTA (50%).

L'hypoprotidémie et l'hypoalbuminémie ont été notées respectivement dans 80,77% et 100% des cas. Les alpa2globulines étaient élevées dans 92,30% des cas o* l'électrophorésie des protides a été réalisée.

Le syndrome néphsrotique était impur dans 53,85% des cas. La taille des reins était normale dans 80% des cas où l'échographie rénale a été réalisée et un seul patient a bénéficié d'une biopsie rénale et cela à l'étranger.

La corticothérapie associée aux diurétiques ou aux IEC et IS a été le traitement le plus institué (61,15%). Elle était associée aux diurétiques dans 50% des cas.

L'évolution a été favorable du point de vue amélioration clinique dans 88,46% des cas. Nous avons déploré un cas de décès durant l'hospitalisation soit 3,85% des cas. L'effet des traitements corticoïdes n'a pas pu être évalué à cause de l'absence de suivi des malades après l'hospitalisation.