Thèse présentée et soutenue publiquement en vue de l'obtention du grade de Docteur en Médecine

Nous avons mené une étude prospective dans l'unité d'endoscopie digestive de CHU Kamenge, afin de préciser les aspects cliniques et endoscopiques du RGO dans notre pays. Tous les patients dont une endoscopie était motivée par une symptomatologie de RGO avaient été recrutés ainsi que ceux qui présentaient une oesophagite de reflux.

Nous avons ainsi inclus 358 patients ; soit 43,4% de l'ensemble des malades reçus pour une endoscopie digestive haute pendant la période du 1er juin 2012 au 31 mai 2013. L'âge moyen des patients était de 37 ans avec des extrêmes de 12 à 78 ans. Le sex-ratio était de 1,65 en faveur des hommes.
Les manifestations de RGO ont été plus fréquemment observées chez le Corps de sécurité / polices et mititaires) (34,7% des cas). Les signes digestifs fréquemment retrouvés sont pyrosis (98% des cas) en gastralgies (96,6% des cas) et des régurgitations (14,2% des cas) Le pyrosis était associé aux régurgitations dans 14% des cas. Les manifestations extra-digestives étaient présentes. Des signes endoscopiques du RGO ont été observés : oesophagites dans 23,46% des cas (stades A et B dans 92,85% des cas et stades C et D rares 7,15% des cas) ; hernie hiatale dans 11,7% des cas ; béance cardiale dans 10,6% des cas et endoscopie normale dans 64,5% des cas. Signalons la fréquence élevée des lésions associées dans notre étude à type de gastrite ; bulb ite, ulcère gastroduodénale et bulbaire etc.
Les aspects du RGO dans notre unité sont caractérisés par la fréquence élevée de pyrosis et épi gastralgies et la rareté des formes sévères d'oesophagite.

MOTS CLES : RGO, Oesophagite, pyrosis, régurgitation.
.