Thèse présentée et soutenue publiquement en vue de l'obtention du grade de Docteur en Médecine

RESUME

C'est une étude prospective sur ne période d'une année (du 1er juin 2012 au 31 mai 2013). Elle a porté sur 298 patients ayant fait faire une endoscopie digestive haute au CHUK et dont les lésions objectivées à l'endoscopie sont en faveur d'une pathologie infectieuse du tube digestif haut (Esophage-Estomac-Duodénum).
Nous avons étudié les aspects endoscopiques et étiologiques.
Lâge moyen était de 37,7 ans avec des extrêmes allant de 10 ans à 98 ans.
L'homme était plus touché que la femme avec un sex-ration de 2.
La grande majorité des malades proviennent de la mairie de Bujumbura (48,8%).
Sur le plan clinique, les épigastralgies dominaient les motifs de consultation (94,9%). Les autres signes associés étaient le pyrosis (20,9%), le hoquet (7,6%) ; les vomissements (7,0%) ; l'AEG (6,0%) ; l'hématémèse (5,3%) ; la dysphagie (4,7%) ; les nausées (3,0%) ; le mélena (1,6%) ; l'odynophagie (1,0%) ; les brûlures retro-sternales (1,0% et l'éructation (0,3%).

Sur le plan paraclinique, tous les patients concernés par notre étude avaient une endoscopie positive. Les étiologies retrouvées étaient l'UD (49%) ; la gastrite (30,2%) ; la bulbite (7,6%) ; l'UG (6,0%) ; la candidose oesophagienne (6,0%) ; le HSV (0,67%) ; le CMV (0,33%). Les biopsies étaient faites chez 7 patients (2,3%).

En conclusion, la pathologie infectieuse oesogastroduodénale est fréquente.
L'endoscopie permet une orientation diagnostique mais le diagnostic positif devrait être porté par l'histologie.

Mots clés : Pathologie infectieuse, tube digestif haut, endoscopie, étiologies.