Thèse présentée et soutenue publiquement en vue de l'obtention du grade de Docteur en Médecine

Résumé

BUT : Contribution à la prise en cherge des perforations digestives non traumatiques.

METHODOLOGIE : Il s'agit d'une étude rétrospective et ddescriptive réalisée dans les Départements de Chirurgie générale du Centre Hospitalo-Universitaire de Kamenge, de l'Hôpital Militaire de Kamenge et de l'Hôpital Prince Régent Charles sur une période allant 1er Septembre 2018 au 31 Août 2020.

RESULTATS : Sur les 1329 patients opérés pour pathologie digestive dans les trois hôpitaux cibles, 141 patients (10,6%) ont fait l'objet de notre étude et étaient dominés par le sexe masculin (71,63%). L'âge moyen était de 33,37 ans (0-74 ans).

Le motif de consultation le plus fréquent a été la douleur abdominale (96,45%).
L'ASP a été l'examen le plus utilisé (53,9%). La majorité des patients consulté et pris en charge au -delà des 48 premières heures (80%).

Les étiologies, à l'exploration per opératoires, ont été dominées par la perforation de l'ulcère gastroduodénale (41,13%), la perforation appendiculaire (30,49%) et la peforation du grêle d'origine typhique (10,63%). Après l'intervention, les suites opératoires immédiates ont été simples chez 114 patients (77,32%) et compliquées chez 27 patients (19,14%). La morbidité postopératoire était dominée par la suppuration pariétale (12,5%). La mortalité postopératoire globale a été de 14,18% et dominée par les patients âgés de plus de 50 ans (50%), le pronostic étant statistiquement lié à l'hôpital consulté, à l'âge du patient, au délai opératoire, au siège de la perforation et au geste chirurgicale réalisé. La durée moyenne d'hospitalisation postopératoire a été de 13,1 jours.

MOTS CLES : perforation digestive, urgence, Bujumbura.