Thèse présentée et soutenue publiquement en vue de l'obtention du grade de Docteur en Médecine

RESUME

But : Contribuer à l’étude de la prise en charge des dysraphismes spinaux au
CHUK.

Méthodes : Nous avons réalisé une étude rétrospective et prospective sur une
période de deux ans allant du 1er janvier 2018 au 31 décembre 2019 au CHU de
Kamenge dans le département de chirurgie.

Résultats : Nous avons enregistré 25 cas de spina bifida. La fréquence annuelle
hospitalière a été de 12,5 cas par an, le sexe féminin prédominait avec un sex ratio
de 0,92 et les nouveau-nés étaient majoritaires à 68%. La récurrence familiale a
été trouvée dans une fratrie, la pilule contraceptive a été prise dans 8% des cas et
aucune mère n’avait pris l’acide folique au cours de sa grossesse. Une tuméfaction
fermée a été trouvée dans 60% des cas et la localisation lombo sacrée prédominait
avec un taux de 52%. L’IRM n’a pas été réalisée mais l’ETF a été réalisée dans
52% des cas. L’hydrocéphalie a été trouvée dans 76,47% des cas et des
déformations orthopédiques et des troubles sphinctériens étaient également
associés dans certains cas. La cure chirurgicale de spina bifida a été faite dans
92% des cas et la dérivation ventriculopéritonéale était réalisée dans 69,23% des
cas mais les déformations orthopédiques et les troubles sphinctériens n’ont pas
été traités. L’évolution des patients a été suivie sur une période de 3 mois. Comme
complications, des cas de décès et des cas d’hydrocéphalies ont été notés
respectivement dans 13,04% et 56,52%.

Conclusion : Le diagnostic du spina bifida est évident à la naissance. La cure
chirurgicale précoce ainsi que la prise en charge adaptée des complications
amélioreraient le pronostic fonctionnel des patients.

Mots clés : spina bifida, méningocèle, myéloméningocèle, hydrocéphalie,
CHUK.