Impact de l'urbanisation sur l'écologie, la diversité et l'abondance des pollinisateurs des zones urbaines et peri-urbaine de bujumbura
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Bibliothèque Centrale | R.577.4 MIZ.2020 (Browse shelf) | 1 | Not For Loan | 5010000321901 |
Mémoire présenté en vue d'obtenir, diplôme de master en Biologie des organismes et Écologie . Option : gestion des paysages et Ecosystèmes terrestres
RESUME
Bien que l’homme ait besoin d’améliorer son bien-être tout en améliorant son développement
surtout économique, il se retrouve en train d’anéantir quelques composantes de la biodiversité
qui lui sont pourtant indispensables d’une façon directe ou indirecte. L’urbanisation qui se fait
à la recherche de ce développement prend ces derniers jours un rythme rapide à travers le monde
et des répercussions sur la biodiversité s’annoncent ici et là. Cette urbanisation est parmi les
causes les plus débattues dans la littérature comme contribuant énormément à la perte de la
biodiversité.
Notre étude vient relever l’impact de l’urbanisation sur l’écologie et la diversité des insectes
pollinisateurs dans les zones urbaine et péri-urbaine de Bujumbura. Au cours de cette étude,
deux méthodes de collecte des données complémentaires ont été utilisées, la méthode de
piégeage par les bacs colorés en jaune et le filet entomologique.
Les résultats de notre travail montrent que la zone périphérique de la ville de Bujumbura est
plus diversifiée en pollinisateurs par rapport à la zone urbaine. 136 espèces de pollinisateurs
ont été recensées dans un site du quartier Gihosha Rural contre 93 espèces dans un site établi à
l’Institut National de Santé Publique (INSP). Parmi les principaux groupes de pollinisateurs
identifiés, Apis mellifera a largement dominé notamment dans la zone périphérique. Cette étude
a également permis d’identifier les plantes probablement hôtes et les plus visitées par les
pollinisateurs. Au site de Gihosha Rural, Ocimum gratissimum (Lamiaceae), observée
uniquement dans cette zone, s’est révélée attractive aux butineurs avec vingt-une espèces
visiteuses. Pour le site INSP, Stachytarpheta jamaicensis (Verbenaceae) et Kilinga bulbosa
(Cyperaceae) se sont montrées plus attractives pour, respectivement, six et cinq espèces
d’insectes butineurs.
En conclusion, nos résultats confirment que l’urbanisation est l’une des causes de perte à la fois
de la végétation et des pollinisateurs associés. Des mesures de conservation, via notamment à
la domestication des espèces végétales plus bénéfiques, sont nécessaires afin de préserver
conséquemment les communautés de pollinisateurs aussi très utiles pour la pérennité des
écosystèmes terrestres.
Mots clés : Pollinisation, Biodiversité, Urbanisation, Plante-hôte, Ville de Bujumbura
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