Problématique de la protection des droits des enfants de la rue au Burundi cas du droit à la vie en famille
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Bibliothèque de l'Ecole doctorale | 347.63.NDA.P.2020 (Browse shelf) | 1 | Not for loan | 5010000766566 |
Travail de fin d'études présenté et défendu en vue de l'obtention du Diplôme de Mastère Complémentaire en Droits d l'Homme et Résolution Pacifique des Conflits.
RESUME
L’enfant est un être fragile qui doit être protégé dans ses droits. Les conventions internationales relatives aux droits de l’homme en général et à l’enfant en particulier protègent l’enfant contre toute forme de violation de ses droits.
Au Burundi, la Constitution du 7 juin 2018 stipule que l’enfant doit être élevé en famille et oblige l’Etat ainsi que les collectivités publiques d’apporter leur soutien dans cette tâche. Malgré cette protection de l’enfant par la loi, on remarque la présence des enfants dans la rue. Ces derniers y passent leur temps et sont dépourvus de toute assistance.
La pratique administrative de retrait de ces enfants de la rue échoue quelques fois car les causes de leur présence ne sont pas bien étudiées. L’action policière, mise en œuvre sur réquisition des autorités administratives dans le retrait de ces enfants de la rue, ne respecte pas leurs droits car le plus souvent ils sont raflés et embarqués dans des camions comme s’ils étaient devenus des prisonniers. Aussi, le lieu d’accueil ne remplit pas les conditions favorables pour les enfants du fait qu’ils sont souvent hébergés dans les cachots.
L’Etat, dans sa politique de retirer les enfants de la rue, devrait collaborer avec tous les partenaires en l’occurrence les administratifs à la base(les chefs de colline), la société civile et les organisations tant nationales qu’internationales qui œuvrent dans le domaine de la protection de l’enfance.
Dans cette même logique, la politique de retirer les enfants de la rue devrait impliquer et associer lesdits enfants afin de tabler sur les causes réelles de leur présence permanente dans les lieux publics. De ce qui précède, l’enfant se sentirait qu’il est considéré et sa participation dans la réalisation de ses droits deviendrait effective.
Ainsi donc la réinsertion des enfants de la rue dans leurs familles d’origine sera effectuée sans difficultés et jouiront de leurs droits y compris celui de vivre en famille et leur futur ne sera plus incertain.
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