Mémoire présenté et défendu publiquement en vue de l'obtention d'un diplôme de Mastère en science politique.

RESUME,

La corruption est un mal insidieux dont les effets sont aussi multiples que délétères .Elle sape la démocratie et l'Etat de droit,entraîne des violations des droits de l'homme ,fausse le jeu des marchés,nuit à la qualité de la vie et crée un terrain propice à la criminalité organisé ,au terrorisme et à d'autres phénomènes qui menacent l'humanité.
Selon l'indice annuel de perception de la corruption de transparency international,le Burundi a augmenté 2 points,passant de 17 en 2018 à 19 en 2019.A l'exception du Rwanda,les autres pays de l'Est ne s'en tirent pas mieux.Pour la huitième année consécutive,la somalie et le soudan du sud,ravagés tous les deux par des années de conflit,restent les pays les plus corrompus du monde où ils ont respectivement 9 et 12 points.
Bien qu'il eût une déclaration sur la politique de tolérance zéro aux actes de corruption et malversations économiques par feu Président de la République du Burundi Pierre NKURUNZIZA le 26 août 2010,que de nombreuses institutions œuvrant dans la lutte contre la corruption ( cour des comptes,cour anticorruption ,brigade anticorruption,ect..),qu'il y eu le ministère de la bonne gouvernance ainsi que la stratégie nationale de lutte contre la corruption,des indicateurs de la corruption persistent encore au Burundi.En fait,il est question d'étudier les facteurs favorisant l'expansion dudit phénomène en commune KABARORE et qui annihilent l'efficacité des structures existantes chargées de la bonne gouvernance et de la lutte contre la corruption au Burundi,de dégager les conséquences probables de son développement sur l'accès aux services publics.