Mémoire présenté et défendu publiquement en vue de l'obtention du diplôme de Licencié en pédagogie appliquée, agrégé de l'enseignement secondaire en fraçais

Résumé,

VOLTAIRE est l'un des écrivains du XVIIIème siècle littéraire français communément appelé le "siècle des lumières" et il en est le porte-parole et l'idéologue principal. Il a passé toute sa vie à lutter contre les abus de l'Ancien Régime et à défendre les intérêts des opprimés. Il s'est aussi employé à réhabiliter les victimes de l'intoléance d'une prétendue justice.

Notre travail de recherche intitulé La problématique du Bien et du Mal dans l'ingénu de Voltaire s'inscit dans le dernier siècle de l'Ancien Régime, c'est-à-dire l'organisation de la France depuis la disparition du régime féodal du XVème siècle jusqu'à la Révolution Français du 14 juillet 1789 qui codifiera notions de Droits de l'homme, comme la liberté et l'égalité, que la justice de l'Ancien Régime méconnait.

En effet, toute entreprise de recherche est motivée par un besoin d'une force interne ou externe qui pousse le chercheur à poursuivre son travail de recherche. En décidant d'étudier l'inénu, nous nous sommes posé la question de savoir comment VOLTAIRE conçoit le bien et le mal. Dans l'intention de répondre à cette question, nous avons traité trois objectifs :

- Découvrir le rôle du destin dans la vie de l'homme,
- Démontrer comment le mal peut révéler certaines valeurs humaines,
- Monter l'humanisme de VOLTAIRE devant les injustices sociales.

Ainsi, l'ingénu parle de la prédominance du mal chez les hommes de l'Eglise et de l'Etat. Il s'agit des persécutions religieuses, des fausses accusations et des détentions arbitraires réciproquement centre les Huguenots, appelés aussi les jansénistes (protestants), et les jésuites connus sous le nom de papistes (chrétiens Catholiques). sous l'ordre de ceux qui font de la religion et de la politique un moyen de domination.

En définitive, VOLTAIRE plaidait pour le bien en dénonçant le mal qui prévalait dans sa société du XVIIIème siècle. Ce dernier souffrait des cicatrices profondes laissées par les persécutions religieuses des siècles précédents reconnues sous le vocable de la "querelle des Jésuites et des Jansénistes".