Etude de mouvements gravitaires et de l'érosion hydrique et leurs conséquences environnementales autour et dans la ville de bujumbura cas du bassin versant de la rivière Muha
Item type | Current location | Call number | Copy number | Status | Date due | Barcode |
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Bibliothèque Centrale | 553.3 053 SIN (Browse shelf) | 1 | Not For Loan | 5010000320973 |
Mémoire présenté et soutenu publiquement en vue de l'obtention du diplôme de Licence en géographie option "Aménagement du territoire".
RÉSUME,
La présente étude a fait un inventaire systématique des mouvements de masse tels que les glissements de terrain, les éboulements et les ravinements dans une urbaine et périurbaine de Bujumbura. Elle a également identifié les facteurs déclencheurs de l'érosion hydrique dans la perspective d'étudier leurs causes et impact socio-économiques et environnementaux afin d'envisager les moyens de prévention préalables.
Environ 45 cas de mouvements de masse dont 28 cas de glissements, 15 cas d'éboulements et 2 ravins ont été relevés.
Les glissements de terrain et les éboulements déstabilisent le bassin versant de la rivière Muha, mettent en danger et en péril les infrastructures, les habitations, les champs de culture et affectent les aspects du paysage sur les versants alimentant la rivière Muha. Ces versants constitués des roches facilement altérables occasionnent d'autres conséquences socio-économiques et environnementales. Quant aux glissements observés sur terrain. Ils sont creusés dans des sols meubles et argileux.
Les glissements de terrain de la zone d’intérêt sont parfois causés par et aggravés par la nature lithologique, la forte pente des versants, les précipitations abondantes enregistrées dans les Mirwa, l'exploitation anarchique des matériaux de construction dans la lit de la rivière et l'occupation humaine anarchique qui rend difficile l'accès à certains tronçons du Bassin Versant de la Muha. Les résultats de l'étude ont montré que cette occupation humaine anarchique de plus en plus grandissante et la construction anarchique des infrastructures seraient peut être un des facteurs de déclenchements ou de réactivation de ces glissements.
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