Contribution à l'étude du VIH/SIDA chez l'enfant. Cas du Centre Nouvelle Espérance de Buyenzi. Etude rétrospective menée du 1 er janvier 2012 au 31 décembre 2017sur 116 cas.
Published by : Université du Burundi, Faculté de Médecine (Bujumbura ) Physical details: XIV-69 f. 29 cm. Year: 2019Item type | Current location | Call number | Copy number | Status | Date due | Barcode |
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Thèse présentée et soutenue publiquement en vue de l'obtention du grade de Docteur en Médecine
RÉSUME,
BUTS : Connaître la prévalence du VIH pédiatrique dans le centre nouvelle
espérance de BUYENZI.
Participants et méthodes : A travers une étude rétrospective et à l’aide d’un
questionnaire préalablement établi, nous avons mené une étude
épidémiologique, clinique, thérapeutique et évolutive sur les enfants vivant avec
le VIH/SIDA dans le centre nouvelle espérance de BUYENZI du 1er janvier
2012 au 31 décembre 2017. Les données ont été collectées à l’aide d’un
questionnaire préalablement établi.
Résultats : 116 patients pour l’infection à VIH pédiatrique soit une prévalence
de 15,82% ;
Les enfants séropositifs du sexe féminin ont représenté 60,34pts par contre
39,66% représentent les enfants séropositifs du sexe masculin ; la tranche d’âge
allant de 10-15ans est la plus représentée ; la commune de Ntahangwa était la
plus représentative dans 65,52% des cas. Le niveau scolaire primaire est défini
dans 83 ; 62% ; 87,06% des cas avaient leur parents tandis que 5,17% des cas
sont orphelins et 17,24% des cas ont consulté pour la diarrhée alors que dans
10,34% ont consulté pour les toux 6,03% pour la fièvre prolongé. 65,52%
consultaient au stade I OMS tandis que 22,41% consultaient au stade II OMS ;
65,34% avaient des CD4<500 tandis que 32,76% avaient des CD4 comprise
entre 500 et 1000 ; la charge virale était indétectable dans 64,66% des cas
détectables dans 11,21% des cas ; les bilans hépatique et rénale sont demandés
dans 100% des cas ; 32,76% des patients étaient sous DOUVIR-N JUNIOR et
20,69% sous KIVEXA JUNIOR EFV ; 93,97% de ces enfants avaient une bonne
observance au traitement et l’évolution était stationnaire dans 45,69%. 3,45%
des enfants vivants avec le VIH/SIDA sont décédé.
Conclusion : Le VH/SIDA reste un problème de santé publique. Les prestataires
devraient mettre dans les dossiers des patients, les résultats des examens para
cliniques et les centres de prise en charge devraient être bien équipés.
Mots clés : VIH, Sida, Enfants, Prise en charge.
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