Mémoire présenté et défendu publiquement en vue de l'obtention du diplôme de Licence en géographie

Résume,

La commune MPINGA-KAYOVE, l'une des communes qui composent la province RUTANA se heurte aux divers handicaps pour réaliser son développement agricole. Certains de ces problèmes se rencontrent partout dans tout le pays tandis que d'autres sont particuliers à la zone d'étude. C'est le cas par exemple de la faible fertilité des sols, les effets de la crise socio-politique de 1993 dont souffre encore le pays, l'absence de crédits agricoles, le faible pouvoir d'achat des paysans, l'indesponiblilité des intrants agricoles sont presque généralisés dans le pays. De plus, les perturbations climatiques, la fréquence des feux de brousse viennent alourdir les difficultés agricoles. Signalons que notre sujet de recherche est intitulé "La problèmatique du développement agricole en commune MPINGA-KAYOVE". La commune MPINGA-KAYOVE est pauvre de toutes les communes de la province RUTANA. Cette pauvreté s'explique en grande partie par le sous-développement agricole. Nul n'ignore que l'agriculture est le pilier du développement dans beaucoup de communes de notre pays en général et dans notre commune en particulier. Notre objectif de recheche était donc d'analyser les facteurs ou obstacles handicapant le développement agricole de la Commune MPINGA-KAYOVE afin d'améliorer le niveau de vie des populations rurales. Dans la réalisation de ce travail de recherche, nous avons émis trois hypothèses suivantes : L'agriculture traditionnelle a un impact négatif sur l'autosuffisance alimentaire vu la pression démographique que la commune présente actuellement. Dans la commune MPINGA-KAYOVE, la croissance démographique entraîne l'atomisation des espaces agricoles et la faible production. L'indisponibilité des intrants agricoles pour les exploitants provoque les faibles rendements et la population se trouve tenaillée par la famine. En réalité, les résultats du travail prouvent que le niveau du développement agricole est encore très faible. Nous remarquons que le niveau d'instruction des exploitants qui ont fréquenté l'école reste aussi négligeable. Quant à l'élevage, celui le plus couramment pratiqué est l'élevage de gros batail de race locale et l'élevage du petit bétail est rare. Enfin, en tenant compte des résultats ci-haut mentionnés et les hypothèses de ce travail de recherche, nous admettons que les hypothèses sont vérifiées.