Connaissances, attitudes et pratiques du personnel soignant sur les infections associées aux soins au CHUK. Etude menée à propos de 193 cas, du 1 er au 31 octobre 2019.
Published by : Université du Burundi, Faculté de Médecine (Bujumbura ) Physical details: XIV-75 f. 30 cm. Year: 2020Item type | Current location | Call number | Copy number | Status | Date due | Barcode |
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Bibliothèque Centrale | R.616-02 IRA. (Browse shelf) | 1 | Not For Loan | 5010000726508 |
Thèse présentée et soutenue publiquement en vue de l'obtention du grade de Docteur en Médecine
RESUME
But : Evaluer les connaissances, attitudes et pratiques du personnel soignant du
CHU de KAMENGE vis-à-vis des infections associées aux soins.
Matériels et méthodes : Il s’agit d’une étude transversale à visée descriptive et
analytique réalisée au CHUK, qui a porté sur quatre catégories professionnelles
à savoir les médecins, les infirmiers, les techniciens anesthésistes et les sage
femmes, sur une période de 1 mois, allant du 1er au 31 octobre 2019.
Résultats : 193 personnels soignants du CHU de KAMENGE dont 64,25%
étaient des infirmiers, 28,50% des médecins, 4,66% des sages-femmes et 2,59%
des anesthésistes ont participé à notre étude. Le sexe féminin prédominait avec
un sex-ratio de 1,50 en faveur des femmes.
L’âge moyen était de 36,18 ans et les catégories du personnel avec expérience
comprise entre 0-4 ans et 9 ans et plus étaient les plus représentés à raison de
43,01% et 35,75%.
Les connaissances du personnel soignant sur les IAS n’étaient pas satisfaisantes.
La totalité du personnel avait au moins entendu parler des IAS mais seulement
82,38% pouvaient expliquer le concept, 27,98% ignoraient que le personnel
soignant peut contracter une IAS au cours de leur pratique quotidienne.
Les actes invasifs (78,76%), durée d’hospitalisation (77,20%), terrain (61,14%)
et âge (50,78%) sont cités comme facteurs de risque et le défaut d’asepsie
(89,12%), matériel septique (80,83%) et la manuportage (53,37%) comme mode
de transmission par les enquêtés.
Les lignes directrices sur la réduction des IAS sont connues à 71,50%,
seulement 86,53% affirmaient qu’une bonne hygiène des mains reste le meilleur
moyen pour la prévention des IAS et 98.45% désiraient améliorer leurs
connaissances.
L’hygiène des mains était pratiquée à l’arrivée dans 95,85% et à la sortie dans
94,82% de l’hôpital mais 48,70% avant et 56,48% après avoir touché le malade.
Le port des gants se faisait dans 93.78%, une blouse blanche dans 98.96% avec
45.55% qui portaient une blouse de courte manche et une tenue exclusive de
travail dans 46.63%.
Le protocole des soins de base était présent dans 13.77% seulement.
Conclusion : Le niveau de connaissances sur les IAS dans notre étude est limité
suggérant que davantage d’efforts devraient être faits pour développer les
connaissances en matière de prévention et contrôle des IAS chez le personnel
soignant au CHU de KAMENGE.
Mots clés : CAP, infections associées aux soins, CHU Kamenge.
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