Thèse présentée et soutenue publiquement en vue de l'obtention du grade de Docteur en Médecine

RESUME,

Objectif:Décrire les aspects sociodémographiques,cliniques ,thérapeutiques et évolutifs du paludisme grave à l'hôpital général Mpanda.
Matériel et méthodes:Il s'agit d'une étude prospective descriptive courant la période du 1 er Novembre 2018 au 31 au 2019.Etaient inclus les enfants de moins de 5 ans admis pour paludisme grave à l'hôpital général de Mpanda.
Résultats:Deux cent nonante-deux enfants ont été hospitalisés pour paludme grave au cours de la période ,soit une fréquence de 13,22%.La tranche d'âge la plus tranchée était de 24 à moins 47 mois soit 49,66% des cas et l'âge moyen était de 32,1 mois.Le sexe prédominant était féminin avec un sexe ratio de 0,67.
Le père comme la mère avait un niveau d'instruction inférieur ou égal à l'école primaire dans plus de 86% de cas et l'activité rémunératrice était l'agriculture dans plus de 88% de cas.
La fièvre et les troubles digestifs étaient les signes fréquemment retrouvés au début de la maladie.Les signes de gravité étaient dominés par la prostration (66,09%),l'anémie (46,2%) et neuropaludisme (24,3%).Une comorbidité infectueuse a été observée dans 8,9% de cas.
Le traitement a été fait selon les directives nationales de traitement du paludisme grave à base d'artésunate injectable en première intention dands 96,9% des cas.Une évolution était favorable dans 94,52% de cas et la durée moyenne d'hospitalisation était de 5,28 jours.La létalité globale était de 3,4% et environ 2 fois plus élevée que celle enregistrée pour d'autres pathologies.
Conclusion:Le paludisme grave avec ses multiples formes cliniques demeure une préoccupation en milieu hospitalier pédiatrique.Sa prise en charge constitue une urgence diagnostique et thérapeutique.
Mots clés:paludisme grave,Enfant,fréquence,formes de gravité,mortalité,Mpanda.