Thèse présentée et soutenue publiquement en vue de l'obtention du grade de Docteur en Médecine

Résumé,

Introduction :

La détresse respiratoire est l'une des urgences
les plus fréquentes et les plus inquiétantes en pratique quotidienne pédiatrique.
But : Contribuer à la réduction du taux de mortalité des enfants par une étude sur la détresse respiratoire.

Patients et méthodes : nous avons mené une étude transversale rétrospective descriptive sur 119 cas de détresse respiratoire au CHUK sur une période de 6 mois de 1er janvier au 30 juin 2019.

Résultats : 1436 enfants de 1 mois à 15 ans ont été hospitalisés durant la période de notre étude, dont 119 pour détresse respiratoire soit une fréquence de 8,28%. L'âge moyen était de 16 mois avec des extrêmes allant d'un mois à 168 mois. Au cours de notre étude, la dyspnée était associée à la toux chez 84,03% et à la fièvre chez chez 78,15% des cas. Le taux de participation dans la décision diagnostique était de 75,76% pour l'échocardiographie et 67,92% pour la radiographie thoracique de face. Dans notre étude, les cardiopathies étaient la cause de détresse respiratoire dans 25 cas, soit 21,01% Elles étaient associées à une pneumopathie bactérienne 14 fois, soit 11,76%. Le taux de mortalité était élevé avec 15,97% des cas.

Conclusion : le taux de mortalité reste élevé chez les enfants avec détresse respiratoire. Les principales étiologies de la détresse respiratoire chez l'enfant étaient la pneumopathie bactérienne, la bronchiolite du nourrisson surinfectée ou non et les cardiopathies. Beaucoup de cardiopathies étaient associées à une pneumopathie.

Un traitement symptomatique est très important mais doit être compléé par un traitement adapté à l'étiologie.

Mots clés : détresse respiratoire, cardiopathie congénitale.