Evaluation du risque d'apnée du sommeil en consultation pré-anésthésique pour une intervention programmée sous anésthésie générale.
Published by : Université du Burundi, Faculté de Médecine (Bujumbura) Physical details: IX-53 f. 29 cm. Year: 2019Item type | Current location | Call number | Copy number | Status | Date due | Barcode |
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Mémoire présenté et soutenu publiquement en vue de l'obtention du Diplôme d'Etudes Spécialisées e Neurologie
RESUME,
But:L'objectif de notre étude était de contribuer à la prévention des complications liées au syndrome d'apnée du sommeil,en évaluant le risque de ce syndrome en consultation pré-anéstetique pour une intervention programmée sous anesthésie générale.
Patients et Méthode:Nous avons fait une étude épidémiologique prospective qui a duré six mois du 1er avril au 30 septembre 2019,au centre hospitalo-universitaire de KAMENGE(CHUK) par le questionnaire STOP BANG.
Résultats:Nous avons eu 53 patients répondant aux critères d'inclusion de notre étude qui avaient un âge médian de 43ans avec un sexe ratio de 1,78 en faveur des hommes.Ils résidaient majoritairement en zone rurale ( 52,8% ),la plupart avait fréquenté au moins l'école primaire (86,7%) et l'agriculture était la profession dominante mais à 35,8%.
La majorité de nos enquêtés ,soit 81,2% dormaient au moins 8 heures par jour et estimaient à 69,8% que leur sommeil était de bonne qualité ,malgré que des facteurs perturbant le sommeil avaient été identifiés:travail posté (25%),travail nocturne (17,5%),usage d'appareils à écran limuneux dans la chambre à coucher (24,5%),le bruit nocturne (35%) et la chaleur excessive (30%).
Les maladies cardiovasculaires (26,4%) dont l'hypertension artérielle (18,8%) mais aussi le diabète (13,2%) avaient été identifiés comme pathologies les plus fréquentes chez nos enquêtés.
Une enquêté sur quatre (24,5%) présentait un niveau de risque élevé du syndrome d'année du sommeil et 9,4% avaient un niveau du risque moyen.Ce niveau de risque était influencé par la profession et le diabète.
Conclusion:Les résultats de cette étude révèlent que le risque de syndrome d'année du sommeil était une réalité chez les patients en consultation pré-anésthétique en particulier et généralement dans population générale burundaise.
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