Contribution à l'analyse des facteurs affectant l'introduction des races bovines améliorées au Burundi cas de la province Gitega
Item type | Current location | Call number | Copy number | Status | Date due | Barcode |
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Bibliothèque Centrale | R.636.2 MBA. (Browse shelf) | EX1 | Not For Loan | 5010000148027 | |
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Bibliothèque du Campus Zege | 636.2.MBA. (Browse shelf) | EX.1 | Not For Loan | 5010000500856 |
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Mémoire présenté et soutenu publiquement en vue de l'Obtention du Grade d’Ingénieur Industriel.
Option : Zootechnie
Résumé,
L'introduction des races bovines améliorées est à encourager car elle joue un rôle important dans l'amélioration du niveau de vie de la population.
Dans le souci de comprendre les raisons principales qui justifient les objectifs des intervenants face à la population pauvre et vulnérable du monde rural, un travail portant sur l'analyse des facteurs affectant l'introduction des races bovines améliorées au Burundi a été effectué en province Gitega. L'étude a été réalisée sous forme d'enquête dans 102 exploitations réparties en communes de Giheta, Gitega, Makebuko, Bugendana et Mutaho.
La taille de l'échantillon constitué a permis de récolter les données qui après le dépouillement nous a conduit aux résultats suivants :
L'introduction des races bovines améliorées est influencée par les facteurs agricoles (82,35 % des enquêtés) et les facteurs non agricoles (4,90 % des exploitants enqu^étés). Les exploitants font l'élevage en stabulation permanente (66,67 %) et 33,33 % des exploitants pratiquent l'élevage en stabulation semi-permanente.
Les exploitants enquêtés pratiquent la culture des plantes fourragères diversifiées dont les graminées à 100 % et les légumineuses de 23,52 % à 47,05 % selon que les exploitants ont reçu ou non un appui des intervenants dans le repeuplement du cheptel bovin. On oberserve des inégalités des terres car 54,20 % des exploitants possèdent moins d'un hectare et 45,8 % ont plusd'un hectare. Malgré l'exigüité des terres, on observe que l'adoption des races bovines améliorées attire beacoup d'exploitants (66,66 % des exploitants enquêtés).
Le prix moyen mensuel de la production laitière pour une vache qui produit en moyenne 5,72 litres par jour dans le centre d'accueil du lait de Bugendana qui collecte le lait de Mutaho et Bugendana est de 103689 Fbu (615 Fbu/1 de lait). Les communes qui restent soufrent d'un manque de marché d'écoulement, les unités de transformations des produits laitiers sont inexistantes et le prix du litre de lait varie en fonction de l'enclavement ou non du milieu. Le fourrage et le fumier sont aussi une source de revenu et le prix est discutable entre l'acheteur et le vendeur. Donc les intervenants dans le repeuplement du cheptel bovin devraient mettre à la disposition des agri-éleveurs tout le dispositif nécessaire pour augmenter la production et la productivité du cheptel, faciliter la conservation de la production et la commercialisation (aménager les centres de collecte du lait) afin qu'ils en tirent profit. On a constaté que les donateurs visent les ménages pauvres et les personnes vulnérables qui sont parfois incapable de gérer et de conduire à la lettre l'élevage moderne vu son exigence. Cela se traduit par une production médiocre suite aux conditions d'élevage inadéquates car les races bovines améliorées nécessitent un suivi et un traitement particulier moyennant des fonds souvent difficile à ttouver par les pauvres et les plus vulnérables.
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