Sources d'énergies, leur impact sur l'environnement et sur la croissance socio-économique de la ville de Bujumbura Cas de la zone urbaine de Buyenzi
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Bibliothèque Centrale | R.620.97 NTA.2018 (Browse shelf) | 1 | Not For Loan | 5010000168872 |
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Mémoire présenté et défendu publiquement en vue de l'obtention du grade de licencié en Géographie
RÉSUME,
La plupart des pays d'Afrique subsahariennes regorgent une grande potentialité et diversification de sources d'énergies. Mais malheureusement, ces pays sont jusque aujourd'hui caractérisés par la dégradation des ressources naturelles; les réchauffements climatiques et la pauvreté excessive.
Le rôle de l'énergie étant incontournable dans le développement durable, son exploitation et sa consommation sont jusque aujourd'hui préjudiciables à l'environnement. La consommation énergétique est largement dominée par les énergies fossiles ( bois, charbon de bois et déchets végétaux, tourbe, produits pétroliers ) tandis que les formes d'énergies nouvelles et durables ( hydroélectrique, salaire, énergie éolienne, énergie géothermique, biomasse, etc.) sont encore peu développés. Le Burundi n'est pas épargné par ce phénomène. Plus de 96,6% des besoins en énergie sont couverts à partir des ressources forestières. Cette surexploitation des sources d'énergies fossiles accélère la déforestation avec toute une série de conséquences qui en découlent à savoir: l'érosion, la dégradation des sols, la diminution des ressources en eau, la sécheresse et les émissions des GES et les changements climatiques. Les sources d'énergie renouvelable sont quasiment inexploitées à part hydroélectricité dont la production électrique occupe plus de 90% du total national. L'exemple tiré de la zone urbaine de Buyenzi témoigne bel et bien l'impact de l'énergie électrique dans la croissance socio-économique au Burundi. La demande énergétique ne cesse de croître suite à la croissance démographique urbaine et à la diversification de plusieurs activités génératrices des revenus. Malheureusement, la gestion de cette crise d'énergie électrique dans la zone d'étude voire dans les autres quartiers de la ville de Bujumbura n'apporte pas de solution durable. La REGIDESO organise des délestages et hausse les prix de l'électricité la vie dans les ménages ( l'insécurité suite à l'obscurité, le banditisme se développe, communication interrompue, perte des produits alimentaires pourris, dépense additionnelle par achat des bougies et lampes etc.). Le recours aux centrales thermiques et groupes électrogènes par la même entreprise en de la production de l'énergie électrique entrave l'économie et l'environnement d'un pays post-conflit car,en plus d’être très chères, ces énergies émettent des gaz à effet de serre suite à l'utilisation du carburant. La solution durable pour faire face à ce déficit énergétique consiste à mettre en place des politiques énergétiques clairement définies en matière de l'environnement, de la croissance démographique et du développement durable. En définitive, il s'agit de maîtriser le taux de croissance démographique galopante face au taux de croissance économique modéré et aux ressources limitées et de valoriser l'exploitation des énergies modernes renouvelables surtout l'hydroélectricité et le solaire au Burundi.
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