Mémoire présenté et défendu publiquement en vue de l'obtention du Grade de Licencié en Sciences de l'Education.

RÉSUME,

Cette étude vise à montrer les sentiments éprouvés par le conjoint face à la stérilité de son partenaire à découvrir la vie relationnelle d'un couple conjugal dont un des conjoint est stérile et à dégager les perspectives du couple conjugal dont un membre est stérile.

Les données ont été recueillies auprès de trois femmes que nous avons désignées de manière anonyme sous les appellations de CZ,AR et IS et deux hommes désignés comme NF et NP. Nos interviewés devraient avoir fréquenté au moins la sixième primaire et être mariés il y a au moins deux ans mais sans enfants à cause de l'infécondité (prouvée par des examens médicaux) de leurs conjoints. Nos sujets ont été identifiés dans les communes urbaines de Ntahangwa et Muha en mairie de Bujumùbura.
Nous nous sommes présentée chez nos sujets sur un rendez-vous, muni d'un appareil enregistreur et d'un guide d'entretien. Nous avons utilisé la méthode qualitative et la technique d'entretien semi-directif pour récolter les données que nous cherchions.

Les résultats ont montré que madame 1R tolère le stérilité de son mari, pourvu qu'il y ait possibilité de changement de la situation: la tolérance disparu quand son mari a mis en cause les possibilités de procréation en ne respectant pas les consignes médicales. Madame IS s'est montrée totalement tolérante vis-à-vis de la stérilité de son mari. Pour Madame CZ, la stérilité de son conjoint est un problème qui incombe au mari et non un problème du couple. Monsieur NP qui est très attaché à sa croyance religieuse s'est montré très tolérant tandis que Monsieur NF a déjà eu en dehors du foyer conjugal. Le mari de CZ bien qu(il n'ait pas été interviewé, s'est montré potentiellement intolérant les actes posés avant les examens médicaux.
D'autre part, les résultats ont montré que les couples stériles vivent sous une pression sociale exercée par l'entourage, l'intensité de cette pression sociale dépendant des biens possédés par le couple.L'investissement ne préoccupe pas le couple infécons (cas du couple AR) de même que les projets de long terme, les conjoint estiment que l'avenir appartient aux couples qui ont eu la chance de précréesr.