Mémoire présenté et défendu publiquement en vue de l'obtention du grade de Licencié en Langue et Littérature Françaises.

Résumé,

Au cours de ce travail, nous nous sommes attelés à l'étude du thème de football à travaers la Divine colère d'Eugène Ebodé.

En effet, le sport en général et le football en particulier s'a occupé dans la société une place aussi importante que celle qui est la sienne aujourd'hui. Pour cela, l'opinion publique laisse croire que le football est un ciment de la pais et de divertissement et ignore qu'il peut causer des dégats.

Ainsi, le travail s'articule sur trois chapitres à savoir le contexte de création de l'oeuvre, le fétichisme et les identités dans le football et le mode d'écriture.

Concernant le premier chapitre, il s'est avéré nécessaire de montrer l'environnement historique, social et culturel. Ses expériences dans le football qui se cristallisent à travers les équipes nationales et internationales l'ont poussé à donner une image fictive à l'univers du football grâce à son écriture.

Concernant le deuxième chapitre, il a été question de faire une analyse du fétichisme et des identités dans le footbal à partir de la Divine colère. Nous avons constaté d'une part que le fétichisme basé sur les maraboutages a perturbé les jours des entrainements, conduisant à la démi-finale et pendant la finale au pays des crevettes. D'autres part, le fétichisme basé sur l'admiration de l'iode engendre le souci d'immigration chez les joueurs africains. Pour cela, plusieurs identités liées à l'une ou l'autre face du fétichisme occasionnent des incidents parfois graves.

Le troisième chapitre a montré comment le éros-narrateur nous dirige l'univers footballistique par l'écriture qui fait écho aux différents niveaux d'interlangue, de style humoristique et de la bipolarité énonciative qui donne au récit l'ancrage de l'ici et de l'ailleurs et enfin le système des personnages sous l'aspect comparatif dans leur passion footballistique.

En conclusion, la mise en lumière de la face cachée du football à partir de l'oeuvre d'Eugène Ebodé nous a permis de constater que le football n'est pas toujours un ciment de la paix mais aussi de dégâts à partir de la folie enthouisiaste ou destructrice qui transforme les stades en une compéttions identitaire.