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Les thèmes de la politique et de la religion à travers les Lettres persanes de Montesquieu

Published by : Université du Burundi, Institut de Pédagogie Appliquée, Département de Français (Bujumbura) Physical details: V-57 f. 30 cm. Year: 2016
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Memoire Memoire Bibliothèque Centrale
840.DOM. (Browse shelf) 1 Not For Loan 5010000590574

Mémoire présenté et soutenu publiquement en vue de l'obtention du grade de Licencié en Pédagogie Appliquée, agrégé de l'Enseignement secondaire en Français

RÉSUME,

Ce travail de recherche est fait sur un auteur d'origine française. Montesquieu est l'une des personnalités les plus marquantes du siècle des Lumières. Montesquieu, voulant critiquer les institution, les mœurs, les abus, la stupidité des croyances et des habitudes des français, écrit les Lettre Persanes (1721).
Ce travail a pour objectif de montrer qu'en comparant le système politique de la France et de la perse, Montesquieu veut critiquer les institutions et mœurs françaises de son époque (XVIIIéme siècle). Montesquieu, après avoir comparé plusieurs systèmes politiques, conclut en faveur du régime politique modéré: ce n'est pas le régime politique français qui est le modèle de Montesquieu, mais c'est le régime politique anglais qui donne aux sujets le droit de se révolter contre l'injustice.

Ce travail a également l'objectif de montrer que la critique faite à la religion a une visée philosophique, défendant une morale utilitariste dans un appel généreux à la tolérance. Montesquieu justifie la coexistence de plusieurs religions dans un Etat et développe plusieurs arguments en faveur de la tolérance. La multiplicité des religions est bénéfique du point de vue moral. Plus il y a des religions, plus il y a des rivalités. Or, chacune cherche à être la meilleure. Donc, la multiplicité des religions corrige les défauts des unes et des autres. Au point de vue économique, les adeptes des religions tolérées, ne pouvant se distinguer que par la fortune contribuent plus que personne à l'accroissement du capital national. Au point de vue politique, pour sauvegarder leur liberté, les religions faibles numériquement ont intérêt à faire preuve d'une obéissance absolue au pouvoir royal.

Somme toute, Montesquieu prône la tolérance religieuse car cette dernière est le signe d'un respect moral des convictions d'autrui, et donc de sa liberté. Les critiques que nous avons faites en rapport avec la religion à savoir la critique du pouvoir religieux, de la superstition, de l'intolérance religieuse et des dogmes concourent à valoriser l'idée de tolérance religieuse. La seule religion qui vailles est celle qui permet de suivre une morale qui propage le bien pour soi et pour les autres.

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