Mémoire présenté et défendu publiquement en vue de l'obtention du grade de licencié en pédagogie Appliquée, Agrégé de l'enseignement secondaire en Biologie

RESUME,

La présente étude a porté sur les plantes médicinales vétérinaires traditionnelles en commune Mukike. L'objectif global de ce travail est de contribuer à la connaissance des plantes médicinales vétérinaires utilisées chez les bovins dans la commune Mukike. Nous avons fait recours à la méthodologie de l’enquête, inventaire et analyse des données récoltées sur terrain. Une enquête a été effectuée pour identifier les espèces médicinales vétérinaires des zones qui constituent la commune Mukiki. L'inventaire floristique a abouti à 58 espèces végétales médicinales traitant les maladies des bovins.Elles sont réparties en 32 familles dont la famille des Asteraceae est la plus représentée en genres et en espèces avec respectivement 11 et 12. L'analyse des formes biologiques des différentes espèces végétales vétérinaires montre que les phanérophytes dominent avec 55,17% suivies des chaméphytes avec 25,86% et les thérophytes 12,07%. Pour le type morphologique, les arbustes viennent en tete avec 50% suivi des plantes herbacées 25,82%, l'élément soudano-zambézien domine avec 37,1% car le Burundi est phytogéographiquement situé dans la région soudano-zambézienne. Concernent les différents organes de plantes utilisés pour fabriquer des médicaments; les feuilles sont les plus utilisées en médecine vétérinaire traditionnelle chez les bovins avec 74,14% car elles sont le siège de la photosynthèse. L'extraction du suc est le plus employé à 58,62% dans la préparation de médicaments suivi de la trituration et de la décoction avec 13,79%. Concernant l'administration des médicaments, la voie orale est la plus dominante avec 72,42%. Le jus est le nature de médicaments la plus utilisée avec 63,79% suivis de poudres et décoctés à 13,79% chacun. Plusieurs maladies sont traitées en utilisant ces végétaux. Ainsi, les maladies du système nerveux dominent avec 26,32%, les maladies de l'appareil digestif, génital et de la peau avec 15,79%. L'administration et la préparation des médicaments sont associées à des rites par exemple la pratique d'ukurengura inka.