Mémoire présenté et défendu publiquement en vue de l'obtention du grade de Licencié en Pédagogie appliquée Agrégé de l'Enseignement Secondaire en Français

RESUME,

Eugene IONESCO est un écrivain du 20ème siècle hanté par la mort depuis son enfance. Sans se baser sur le Théâtre de l’Absurde,, l’œuvre d’IONESCO est incompréhensible, du moins en profondeur. La mortalité de l’espèce humaine et l’angoisse qui en résulte constituent le noyau de son inspiration dans sa production théâtrale.
Avec l’œuvre Le Roi se meurt comme dans pas mal d’autres écrits d’Eugène IONESCO, il nous montre que l’homme a le désir de vivre éternellement alors que le mort est un phénomène universel et inévitable, d’où l’idée de la mort engendre la peur continuelle.
En intitulant notre sujet de recherche La conception de la mort à travers Le Roi se meurt d’Eugène IONESCO, d’abord, nous avions l’objectif de montrer comment les humains conçoivent la mort d’une façon générale et particulièrement dans Le Roi se meurt. Ensuite, nous avons voulu montrer le rôle joué par la littérature dans Le Roi se meurt, face à la mort.
Au premier chapitre intitulé Généralités sur la mort et sur l’œuvre Le Roi se meurt, nous avons vu que la mort est conçue différemment selon différents auteurs. Parallèlement, Le Roi se meurt a une signification symbolique du fait que le Roi Bérenger Ier, personnage central de cette pièce, symbolise toute personne sujette à la mort.
Le deuxième chapitre s’intitule Le phénomène de la mort dans Le Roi se meurt L’aspect phénoménologique de la mort se traduit par des signes annonciateurs et par la mobilisation des personnages autour du héros agonisant.
Dans le troisième chapitre intitulé Les images de la mort et l’ambivalence de l’œuvre Le Roi se meurt, deux métaphores représentent la mort : une descente en soi et une montée vers le néant. En plus, cette œuvre revêt un caractère ambivalent traduit par la conjuration de la mort, puis l’acceptation de celle-ci par le héros.
En conclusion, disons qu’Eugène IONESCO a su montrer que l’homme fait le tout possible pour lutter contre la fatalité, que sa parole est la dernière arme dont il se sert et que le dénouement de ce vain combat est la résignation de l’espèce humaine.