Impact des crises de 1972 et 1993 sur la vie socio- économique des rapatriés
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Bibliothèque Centrale | 325.27 BER. (Browse shelf) | 1 | Not For Loan | 5010000145132 |
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Mémoire présenté et défendu publiquement en vue de l'obtention du diplôme de licence en Histoire.
option : Enseignement et Recherche.
RESUME,
Depuis son accession à l'indépendance, le Burundi a été rattrapé assez rapidement par des violences << politico-ethniques >> entre les deux composantes de la population.
Les crises de 1972 et de 1993 ont tant bouleversé la société burundaise. Elles ont occasionné des milliers de morts et de réfugiés. Toutefois, depuis 2000 les choses ont changé les réfugiés se sont rapatriés massivement grâce à la paix retrouvée: la signature de l'accord d'Arusha pour la paix et la réconciliation en 2000, l'accord du cessez-le-feu entre l’État burundais et les groupes rebelles en 2003, mais aussi la convention entre le Burundi, la Tanzanie ( pays d'asile ) et le HCR, de la fermeture de tous les camps des réfugiés burundais en Tanzanie en 2012. Certains des réfugiés ont quitté le pays étant encore très jeunes, d'autre sont nés dans les camps des réfugiés et ne connaissent pas le pays d'origine de leur parents. En conséquence, ces deux catégories de réfugiés devaient des problèmes de rapatriement car ils ignorent le pays de leurs ancêtres. En retournant au Burundi, ils ont pris le nom de << rapatriés sans référence de lieu d'origine >>.
Les dispositifs pris par l’État burundais pour accueillir pou accueillir et abriter cette population, a été la construction des villages de paix dont celui de Nyarunzi. Arrivés dans le village de paix de Nyarunzi, ces villageois ( appelés ainsi désormais), ils ont éprouvé beaucoup de difficultés liées notamment au manque de vivres, de terre cultivable, à l'habitat précaire dans un milieu étroit, au manque des soins sanitaires, au problème de scolarisation, etc.
Progressivement, ces personnes ont essayé de s'adapter par des moyens de bord: ce qui devait leur permettre de trouver de quoi manger.
Cette étude, conçue en trois chapitre, est unitaire, c'est-à-dire que chaque chapitre appelle le suivant, il y a une suite logique qui vise une seule idée: impact des crises de 1972 et de 1993 sur la vie socio-économique des rapatriés regroupés dans le village de paix de Nyarunazi.
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