Mémoire présenté et défendu publiquement en vue de l'obtention du grade de licencié en géographie

RESUME,

Notre travail a porté sur << La culture du caféier et son importance socio-économique :Etude menée en commune Kiremba>>.
Notre objectif était d'analyser la culture du caféier et la part jouée par le café dans le développement socio-économique des ménages caféiculteurs de la commune Kiremba.
Nous avons d'abord parlé des généralités sur la caféiculture,les principaux pays producteurs ,les principaux consommateurs,les exigences climatiques et pédologiques.
Les résultats de notre recherche nous ont permis de constater que les revenus issus de la caféiculture ont chuté des derières années.Seuls 12% des caféiculteurs y tirent un revenu un revenu dépassant 120.000 Fbu par campagne café cerise (compris entre 360 et 500 frbu) mais aussi la baisse de la production (seuls 12% des caféiculteurs dépassent 300kg de cerise par campagne).
Quant à son importance socio-économique,le café constitue la seconde source de revenu (21%) des ménages de Kiremba après le bananier (58%).Le revenu issu de la vente du café contibue à l'amélioration de l'agriculture car 12% des ménages s'en servent pour accheter l'engrais chimique.Il sert aussi d'épargne car 5 % des caféiculteurs affectent une partie de leur revenu à l'épargne.Le café contribue pour 7,6% dans les recettes communales.Le café participe aussi à l'amélioration de l'habillement des ménages caféiculteurs (22%), de l'habitat (10%),de l'alimentation (35%),l'état sanitaire (21%),l'organisation des fêtes familiales (6%) des ménages.
Bref,le café joue un grand rôle dans le développement socio-économique de la commune mais nous remarquons qu'il est perte de vitesse se manifestant par la chute du revenu qu'il procure.Cela va provoquer sans doute des effets néfastes à la fois chez les caféiculteurs,les travailleurs et l'Etat qui la détient comme principale culture d'exportation et source de devise.
L'Etat pourrait renforcer l'encadrement,encourager les caféiculteurs et il faut que ces derniers s'y mettent pour que le caféier reprennent sa place comme principale culture d'exploitation et de source de revenus des caféiculteurs.