Contribution à la connaissance des pratiques de l'aviculture familiale au Burundi
Item type | Current location | Call number | Copy number | Status | Date due | Barcode |
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Bibliothèque Centrale | 636.52MPA (Browse shelf) | 1 | Not For Loan | 5010000254643 | |
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Bibliothèque de la Faculté des Sciences Agronomiques | 636.52MPA (Browse shelf) | 2 | Not For Loan | 5010000254650 |
Mémoire présenté et défendu publiquement en vue de l'obtention du grade d'Ingénieur Agronome
Au Burundi,le constat actuel est que la demande en produit d'élevage est déjà immense pour équilibrer l'alimentation de la population en protéines,et la satisfaction à cette demande ne peut passer que par une production accrue à travers une intensification des activités d'élevage des animaux de grande performances et aussi à cout cycle de reproduction. Le présent travail de recherche intitulé: " Contribution à la connaissance des pratiques de l'aviculture familiale au Burundi cas de la commune Buraza" a pour but de connaitre comment est pratiquée l'aviculture dans les familles rurales de la commune Buraza.
Notre étude a été menée sous forme d'une enquête auprès de 380 aviculteurs de la commune Buraza pour recueillir les informations sur les différentes caractéristiques de cet élevage. Ainsi,les poules sont élevées en clauslation partielle (69,84% des cas) et leurs aliments sont prélevés des récoltes (94% des cas).
Il est rare que les aviculteurs engagent de capital dans l'achat des aliments pour des poules. De plus,les poules sont alimentées seulement pendant la période de soudre à même le sol et sans considérer leur stade physiologique (76,32% des cas).
En cas de maladies,les avicultures ne font pas soigner les poules (80% des cas) pour diverses causes(ignorance,manque des moyens financiers,la non disponibilité des vétérinaires et/ou des ACSA et des pharmacies vétérinaires).
En plus,ils ne disposent aucun moyen pour éviter les rapaces qui causent aussi beaucoup de pertes en poudre (qui peuvent atteindre même 100%). Par conséquent,même si le taux d'éclosion est très élevé (90%), celui de la survie des poussins est faible (38%).
De ces résultats,il est évident que la non maitrise des techniques d'élevage,un mauvais suivi,une clauslation des poules dans les mauvaises conditions,une mauvaise alimentation et contraint budgétaire,l'ignorance des aviculteurs et une insuffisance des vétérinaires ou ASCZ collinaires et des pharmacies vétérinaires sont les principales éléments limitant la production de l'aviculture dans la commune Buraza.
Ainsi,pour amélioration la production de l'aviculture familiale,il est primordiale que l’État soutienne les aviculteurs en augmentant l'effectif des vétérinaires et des pharmacies vétérinaires dans les milieux ruraux et en formant/sensibilisant les aviculteurs sur les bonnes pratiques avicoles afin d'éveiller leur conscience. Il serait aussi préférable que les ONGs accompagnent le Gouvernement dans ses projets de développement rural et que d'études pareilles soient menées dans d'autres localités du pays dans le but de mettre au point des meilleures solutions aux difficultés de l'aviculture familiale au Burundi.
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