Mémoire présenté et défendu publiquement en vue de l'obtention du diplôme d'Ingénieur Industriel

RESUME,

Le présent travail avait pour mission d'étudier les techniques de conduite de la riziculture de marais en moyenne altitude et son impact sur le rendement au cas où elles ne soient pas bien maitrisées précisément en commune BUTEZI.
Pour mener à bien cette étude,nous avons fait recours à la combinaison de trois tactiques.D'abord ,l'analyse documentaire qui nous a permis d'appréhender les différents aspects préoccupant notre travail.Ensuite l'enquête sur terrain qui nous a permis de collecter des informations tant quantitatives que qualificatives sur terrain qui a comporter deux parties ,d'une part une part une pré-enquête au cours de laquelle des interviews ont été accordées aux différents intervenants dans le domaine en l'occurence les responsables de la DPAE,administration au niveau de la commune,des projets et ONG oeuvrant dans la filière (LVIA) et d'autre par une enquête proprement dite qui a été menée auprès des riziculteurs où un échantillon de 84 riziculteurs a fait objet de notre enquête .Enfin,l'observation qui nous a permis à son tour de fixer de nos yeux la vraie image des réalitéa des techniques de conduite de la riziculture en marais de moyenne altitude.
Les résultats obtenus nous montrent que 63% des riziculteurs savent lire et écrire alors que les analphabètes couvrent 37%.
Cette localité se caractérisée par l'exiguité des parcelles réservées au riz où en moyenne nous avons 7 ares par ménage.Les données nous ont prouvé que le rendement s'élève à 2 T/ha dans les rizières où les techniques sont presque appliquées alors qu'il est de 1T/ha dans les exploitations non conduites.
Quant à la durée du séjour en pépinière et la date de repiquage, nous constatons que 51,2% font la transplantation 2 mois après le semis en pépinière.La majorité des riziculteurs (95,5%) passe dans leurs rizières une seule fois pour enlever les mauvaises herbes ,deux mois après le repiquage effectué à 10cmx 10cm par 40,5% des riziculteurs enquêtés.La maitrise de l'eau dans les rizières reste extrêmement faible (92,5%) font une riziculture en submersion où on laisse l'eau circule dans les rizières durant tout le cycle.
Pour ce,les résultats donnent encore de l'espoir que la localité en dotée d'un potentiel de la productivité et par conséquent avec le déploiment des efforts de la part des différents intervenants dans la filière,on peut encore faire un pas en avant.Nous profitons de cette occasion pour lancer un appel vibrant à tous les riziculteurs de suivre les instructions des encadreurs concernant la phytotechnie, aux chargés de l'encadrement de ne ménager aucun efforts pour suivre de proximité les producteurs afin de les accompagner techniquement et matériellement en cas de besoin dans le processus de production rizicole.