Contribution à l'étude des contraintes et du rôle socio-économique de la culture du caféier en région naturelle de mirwa cas de la commune Burambi
Published by : Université du burundi, Institut Supérieur d'Agriculture (Gitega) Physical details: XI-64 f. 30 cm. Year: 2017Item type | Current location | Call number | Copy number | Status | Date due | Barcode |
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Memoire | Bibliothèque Centrale | R.633.73 NDI. (Browse shelf) | 1 | Not For Loan | 5010000369750 | |
Memoire | Bibliothèque du Campus Zege | 633.73.NDI. (Browse shelf) | 2 | Not For Loan | 5010000501211 |
Mémoire présenté et soutenu publiquement en vue de l'obtention du diplôme d'ingénieur industriel
Le présent travail intitulé "Contribution à l'étude des contraintes et du rôle socio-économique de la culture du caféier en région naturelle de mirwa: cas de la commune Burambi" a pour objectif d'étudier les problèmes que rencontre la culture et le rôle socio-économique joué par cette dernière dans notre zone d'étude afin de contribuer à l'amélioration de la production.
Pour atteindre notre objectif,nous avons procédé par une enquête aux près d'un échantillon de 110 caféiculteurs répartis dans les 4 zones de la commune Burambi à raison de 10 caféiculteus par colline.
Les résultats de notre travail prouvent que les visites des encadreurs sont insuffisantes vu que seuls 25% des caféiculteurs enquêtés ont été visités plus de trois fois par an,49% l'ont été trois fois,tandis que 26% ne l'ont été que deux fois. Seuls 29% des caféiculteurs disposent encore des paillis et ils ont très bien paillé leurs plantations,46% sont obligés d'acheter le paillis et le paillage se fait de façon bonne.Pour les 25% autres, le paillage est médiocre car ils n'ont ni le paillis ni les moyens financiers pour s'en procurer. Pour 25% des caféiculteurs enquêtés,les caféiers sont médiocrement taillés.Les 64% des caféiculteurs n'utilisent ni les engrais minéraux ni organiques dans leurs caféiers. Les produits phytosanitaires ne sont pas satisfaisants pour 46% des caféiculteurs,un taux de 59% des caféiers sont vieux avec plus de 30 ans. De même 58% des caféiculteurs n'ont pas de terre suffisantes pour faire l'extension des cultures vivrières d'où 35,45% des caféiers sont associés avec des cultures vivrières. Pour 100% des caféiculteurs enquêtés,le prix est une contrainte majeure.Du point de vue socio-économique,31% des caféiculteurs ont amélioré le logement et 27% ont scolarisé leurs enfants. Ainsi le revenu brut par commune est de 12.342.422.637 Fbu,de 2009 à 2014.
Vu l'importance socio-économique du caféier,il se heurte à pas mal de contraintes d'où risque de perte de l'espoir longtemps placé à cette culture comme pilier de l'économie Burundaise.
Au terme de notre travail,nous avons recommandé aux caféiculteurs d'assurer la rénovation des vieilles plantations et au gouvernement de tenir compte du prix comme mesure principale pour la relance de la production caféière ainsi que la subvention des engrais minéraux pour le complément du paillis.
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