Contribution à l'étude de l'impact du fletrissement bactérien du bananier sur la production bananière en province Makamba Cas des communes Nyanza-Lac, Vugizo et Kayogoro
Published by : Université du Burundi, Institut Supérieur d'Agriculture (Gitega) Physical details: X-64 f. 30 cm.Item type | Current location | Call number | Copy number | Status | Date due | Barcode |
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Mémoire présenté et défendu publiquement en vue de l'obtention du grade d'ingénieur Industriel
Notre travail intitulé« CONTRIBUTION A L’ÉTUDE DE L'IMPACT DU FLÉTRISSEMENT BACTÉRIEN DU BANANIER SUR LA PRODUCTION BANANIÈRE EN PROVINCE MAKAMBA :cas des communes NYANZA –LAC, VUGIZO KAYOGORO» avait pour objectif de voir l'impact de flétrissement bactérien sur la production bananière en province Makamba.
Pour atteindre notre objectif,nous avons fait recours aux méthodes d'observation individuelle,d'enquête par questionnaire auprès des ménages choisis comme échantillon et d'entretien avec les agriculteurs ainsi qu'avec les agronomes communaux. Nous avons interrogé la personne rencontrée dans le ménage quelque soit le genre mais une fois rencontrée les deux à la fois,le chef du ménage répondait à nos questions.Nous avons travaillé sur 15 collines choisies dans 3 communes de notre étude et sur caque colline nous avons choisi 10 ménages ayant les exploitations bananières.
Selon les résultats de l'enquête,la production bananière dans les exploitations des ménages était plus ou moins bonne avant l'attaque du BXW alors qu'elle a diminué d'une façon considérable dès l'arrivée de BXW.Avant BXW,70% des enquêtés obtenaient mensuellement 500 à 900 kg de bananes à vin,60,6% des enquêtés obtenaient 300 à 500 kg de banane à cuire et 78% des enquêtés obtenaient 200 à 300 kg de bananes dessert alors qu'après l'attaque par le BXW,73,3% des enquêtés obtiennent mensuellement 300 à 400 kg de bananes à cuire et 66,6% des enquêtés obtiennent 80 à 150 kg bananes dessert.
Quant à la lutte contre BXW,aucune méthode chimique n'est possible pour lutter contre cette maladie. Les moyens de lutte sont surtout basés sur la prévention et sur les pratique culturales adaptées.Les 47,3% des enquêtés luttent contre cette maladie par étêtage et 34,7% des enquêtés la lutte par remplacement des bananiers attaqués.
En définitif,l'introduction et la distribution des variétés résistantes et la bonne vulgarisation sur la gestion de la culture du bananier pourraient augmenter la production bananière dans le monde rural.
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