Thèse présentée et soutenue publiquement en vue de l'obtention du grade de Docteur en Médecine

Il s'agit d'une étude rétrospective réalisée dans le service de Gynéco-obstétrique du CHU de Kamenge à propos de 123 cas du 1er janvier 2016 au 31 décembre 2016 dont l'objectif général était de contribuer à la réduction de l'accouchement par deuxième césarienne.
Sur 3304 accouchements,1043 étaient des accouchements par césarienne(31,5%) dont 123 cas étaient des deuxièmes césariennes.
La SFA est la première indication de la première césarienne à une fréquence de 21,14%.
La contraception pour planification familiale n"a pas été faite dans 70,73% des cas après la première césarienne.
La grossesse a été mal suivie dans 35,78% des cas avec moins de 3 CPN.
Le bilan échographique minimum requis dans le cadre de suivi de la grossesse n'a pas été fait dans 59,34% des cas.
L'UFC est la première indication de la deuxième césarienne avec une fréquence de 62,60%.
Les complications préopératoires ont été marquées par une lésion vésicale dans 0,8% des cas.Les complications postopératoires étaient dominés par l'anémie 4,88% et des cas de suppurations pariétales 3,25%. La mortalité maternelle est nulle.
Les résultats de notre étude montrent que nous réalisons beaucoup de premières césariennes pour SFA souvent par suspicion et que la majorité ne recourent pas à l' espacement des naissances après la première césarienne ce qui implique une fréquence élevée des deuxièmes césariennes pour UFC.

Cette attitude doit être évitée en introduisant la PH -métrie au scalp fœtal,l'ERCF électronique pour éviter les cas de césarienne pour SFA non confirmée et en faisant une contraception à longue durée après la première césarienne pour éviter les cas de deuxième césarienne pour UFC.

MOTS CLÉS: Deuxième césarienne-Indications-CHU Kamenge