Evaluation du risque d'infection des rejets et vitro-plants installés suivant les différentes distances à partir des plantantions infectées par le bunchy top du pananier


Item type | Current location | Call number | Copy number | Status | Date due | Barcode |
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Bibliothèque Centrale | 634.773.BAH. (Browse shelf) | 1 | Not For Loan | 5010000253509 | |
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Bibliothèque de la Faculté des Sciences Agronomiques | 634.773.BAH. (Browse shelf) | 2 | Not For Loan | 5010000253516 |
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Mémoire présenté et défendu publiquement en vue de l'obtention du grade d'Ingénieur Agronome.
Ce travail intitulé:"Evaluation du risque d'infection des rejets et vitro-plants installés suivant les différentes distances à partir des plantantions infectées par le bunchy top du pananier:cas des communes Mugina et Rugombo" a porté sur une étude d'évaluation de la sensibilité des rejets et vitro-plants de bananiers sains à l'égard des pratiques de gestion du Bunchy Top Bananier.
Il a été réalisé dans les sites Munyika I et Kagazi de la commune Rugombo,Gitebe et Rusagara de la Commune Mugina en province Cibitoke pendant une période de 11 mois.
Les données ont été collectées par suivi) observations des champs choisis, par enquête sur 221 ménages agricoles et par une analyse de laboratoire.
Les résultats de l'enquête ont montré que Malgré un accès autour de 88% aux matériels de plantation sains, les fermiers font recours à 41,40% aux rejets de mauvaises qualités phytosanitaires.Ainsi, les symptômes,les modes de transmission de la maladie et l'adoption des pratiques de gestion sont connus à 94;96%;63,98%;96,35% respectivement. Ainsi,seuls 3,64 et 11,53% des fermiers pour Mugina et Rugombo plantent à plus de 100 m de la source d'inoculum.
Cependant,83,50% des fermiers enquêtés classent le BBTD comme principale limite à la production du bananier.
Les résultats de suivi-observation sur terrain ont montré que les rejets et les vitro)plants conservent tous un risque d'infection en présence de l'inoculum, avec une sensibilité élevée pour les vitro)plants. La saison sèche retarde l'extériorisation des symptômes de BBTD contrairement à la saison pluvieuse. Les champs installés à plus de 100m de la source d'infection n'ont pas été infecté. De même, les champs qui étaient sous autres pratiques de gestion à moins de 5 m n'ont pas été infectés. Par ailleurs, tous les champs non soumis à aucune pratique de gestion de BBTD et situés à moins de 20m de la source d'infection ont enregistré des incidences variables. Les travaux de gestion communautaire ont montré un effet positif à la diminution de l'incidence.
Étant donné que le BBTD est connu par les fermiers,ce travail de recherche a éveillé l'esprit d'initiative d'une gestion collective du BBTD par les fermiers. Ainsi, le respect d'une zone tempon ou l'adoption d'autres pratiques de gestion a été les contributions les plus importantes de ce travail. Toutesfois,les mesures législatives dont l'obligation de gérer le BBTD par tous les fermiers et les punitions au non adoptant s'avèrent nécessaire.
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